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La musique, un remède miracle contre le vieillissement

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Selon une étude, la musique agit sur la mémoire et la motricité. (Crédit : Shutterstock)

Les bienfaits de la musique sur l’être humain semblent sans limites. Selon une dernière étude, publiée à l’occasion d’un colloque organisé par la Sacem, la société des auteurs et compositeurs, la musique aurait le talent d’agir sur la mémoire et la motricité et donc d’adoucir la vieillesse.

La musique transforme le cerveau

« La musique n’active pas une zone, mais plusieurs régions du cerveau », a ainsi expliqué Henry Platel, professeur de neuropsychologie, lors de ce colloque, confirmant l’inexistence des traditionnels cerveau « droit » pour la musique et cerveau « gauche » pour le langage.

Les professeurs Hervé Platel et Bernard Lechevalier, pionnier en la matière, ont travaillé pendant de nombreuses années sur l’impact de la musique sur le cerveau. Ils sont parvenus ainsi à établir une « cartographie » cérébrale de la mémoire musicale chez les musiciens comme chez les non-musiciens.

Ils ont alors découvert que les deux hémisphères étaient touchés par l’écoute de la musique et ont également trouvé, chez les sujets musiciens, une hypertrophie de l’hippocampe, cette région du cerveau qui joue un rôle déterminant dans la mémoire.

« La musique transforme le cerveau en accroissant certaines zones », explique ainsi Emmanuel Bigand, dont l’unité de recherche est spécialisée sur le lien entre la musique et la cognition (mémoire, raisonnement, langage).

Pas de « cerveau droit » ni de « cerveau gauche »

On a longtemps cru que le cerveau était, tout comme les jambes, les yeux ou les bras, un organe symétrique, en raison de la présence visible de deux hémisphères distincts.

C’est en 1861 que le scientifique Paul Broca fait une découverte qui va révolutionner la science. En effet, ce dernier, lors de l’autopsie du cerveau d’un de ses patients qui avait perdu l’usage de la parole, découvre que seul l’hémisphère gauche de la personne était lésé, le droit étant resté intact. C’est à la suite de cette découverte que Paul Broca met en évidence l’asymétrie du cerveau humain.

Aujourd’hui, et malgré les nouvelles techniques modernes d’imagerie médicale, cette asymétrie est mal comprise par les chercheurs et le cerveau cache toujours autant de mystères. Cependant, de nombreuses études ont depuis prouvé que « cerveau droit » et « cerveau gauche » ne fonctionnaient pas indépendamment l’un de l’autre mais collaboraient en chaque chose.

> Lu sur Europe 1

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