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Leopoldo Lopez, chef de file de la contestation vénézuélienne

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Accusé d’homicide et d’incitation à la violence pendant les manifestations étudiantes au Venezuela qui ont coûté la vie à trois personnes, Leopoldo Lopez, s’est livré aux autorités, mardi 18 février. Fondateur du parti Voluntad Popular (droite), il a pris la tête du mouvement contestataire en appelant à manifester jusqu’à obtenir la chute du gouvernement avec un slogan:  « La Salida », « La Sortie » en français.

« Je n’ai rien à craindre. Je n’ai commis aucun crime »

Dimanche 16 février, le leader de l’opposition vénézuélienne avait clamé son innocence dans une vidéo postée sur son compte Twitter, dans laquelle il appelait les manifestants à participer à une marche pacifique, vêtus de blanc, jusqu’au Palais de justice, un lieu qui selon lui est devenu « le symbole de la répression et de la persécution, de la torture et des mensonges ».

Bien décidé à continuer le combat, il assure dans son message qu’il est de la responsabilité de la population de « de bâtir, aujourd’hui, la fenêtre qui pourrait ouvrir sur un meilleur futur pour nos fils et pour tous les Vénézuéliens. Nous sommes sur le droit chemin de l’Histoire, de la justice et de la vérité ». « Je n’ai rien à craindre. Je n’ai commis aucun crime » ajoute-t-il. 

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