Site icon La Revue Internationale

Les Iraniens de la diaspora organisent une « Convention générale » à Paris

 
Des représentants de plus de 300 associations iraniennes d’Europe, des États-Unis et d’Australie se sont rassemblés samedi à Paris pour dénoncer le régime des mollahs à la veille du 25e anniversaire de la révolution anti-monarchique de 1979, a rapporté l’AFP.
 
Plusieurs personnalités étrangères avaient répondu à l’appel pour soutenir les revendications de la Convention, notamment Bernard Kouchner, ancien ministre et co-fondateur de Médecins Sans Frontières (MSF), ainsi que Patrick Kennedy; membre de la Chambre des Représentants des États-Unis (1995-2011).
 
Au terme de cette première « convention générale », les représentants de ces associations, composées d’universitaires, médecins, enseignants, intellectuels, ont adopté une résolution dans laquelle ils apportent leur soutien « au renversement de la dictature religieuse dans sa totalité, comme le seul moyen d’instaurer la liberté et une république démocratique en Iran, fondée sur la séparation de la religion et de l’État », selon un communiqués des organisateurs.
 

Le règne d’une catastrophe permanente

 
« La résolution souligne que la société iranienne se trouve dans une situation explosive et que la théocratie est dans sa phase de renversement. Elle ajoute que le changement de régime est à portée de la main », poursuit le communiqué.
 
Le texte condamne en outre « le silence de la communauté internationale face aux violations sauvages et systématiques des droits de l’homme en Iran et aux violations des engagements de l’ONU et du gouvernement américain quant à la protection des habitants du camp Liberty » qui abrite des réfugiés iraniens en Irak.
 
Maryam Radjavi, présidente de la résistance iranienne et invitée d’honneur du rassemblement à Paris, a qualifié les « 35 années de régime du guide suprême » comme « le règne d’une catastrophe permanente » et assuré que le régime était « dans sa phase terminale ».
 
Couvrant un large éventail d’intellectuels, de militants politiques, des droits humains et des droits des femmes, de scientifiques et de membres de minorités ethniques et religieuses en Iran, les représentants de la diaspora iranienne ont estimé que le soutien au Conseil national de la Résistance iranienne en tant que la seule alternative démocratique au régime des mollahs et le soutien au plan en 10 points de Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, comme une condition nécessaire au changement de régime et l’instauration d’une démocratie en Iran ».
 
Quitter la version mobile