Site icon La Revue Internationale

RoboCop – le film rencontre un succès mitigé [Bande-annonce]

robocop-remake-film-2014.jpgrobocop-remake-film-2014.jpg

RoboCop est le remake du film réalisé par Paul Verhoeven en 1988. Sa réalisation a été confiée au Brésilien José Padilha, auteur entre autres du remarqué « Troupe d’élite ».

RoboCop, c’est un personnage culte de la fin des années 80, que l’on doit donc à Paul Verhoeven, puis qui est réapparu dans deux suites, un téléfilm et une série télévisée. Toutes ces tentatives n’ont pas été que des succès et n’atteignent pas le génie de Verhoeven et de son scénario.

Autant dire qu’effectuer le remake d’un tel film ne s’avérait donc pas être une tâche facile.

Le projet a longtemps été mis en suspens à Hollywood, et c’est finalement le réalisateur brésilien qui nous offre une lecture assez personnelle du héros. 

Alex Murphy, policier qui lutte contre le crime dans les rues de Détroit, est gravement blessé suite à l’explosion de son véhicule et est brûlé à 80%. Il est sauvé par la firme OmniCorp, qui le transforme en une machine programmée pour rétablir la justice. Mais derrière sa carapace de robot, demeure tout de même son âme humaine. 

Dans la version de Padilha, OmniCorp est une firme de drones et de robots militaires surpuissante, désireuse d’investir le marché public aux États-Unis. De façon assez ironique, la firme assure une certaine forme de paix dans le monde entier, par la présence de robots et de drones, partout dans les rues, sauf dans son propre pays. En effet, une loi interdit l’essai de ces technologies sur le sol américain. OmniCorp entend bien changer la donne en créant une nouvelle forme de robot, puissant et dissuasif, mais avec une touche d’humanité. Le réalisateur avec une certaine ironie, souligne les contradictions du pouvoir d’une superpuissance et les dérives de la technologie et de la recherche du progrès effrénée. 

Le film, qui est sorti en France le 5 février, s’est installé la semaine suivante à la 1ere place du box-office français, devant « American Bluff ».

Ines Nadir 

Quitter la version mobile