Site icon La Revue Internationale

Ski half-pipe: l’ascension de Thomas Krief

thomas_krief_flickr-kulte30.jpgthomas_krief_flickr-kulte30.jpg

[image:1,l]

« L’important n’est pas de participer mais de faire quelque chose de bien. Je compte ramener une médaille. J’ai préparé le run parfait, c’était mon objectif depuis le début de saison. J’ai un run avec trois boucles… Avec notamment une figure qui n’a encore jamais été faite », le ton est donné : Thomas Krief, la nouvelle terreur du ski freestyle français, vingt années à peine au compteur, veut entrer dans l’histoire. Pour ses premiers Jeux, participer à la toute première épreuve olympique de ski half-pipe a forcément un goût particulier.

Si le grand public va découvrir la discipline, très spectaculaire, l’enfant de Rhône-Alpes a commencé la compétition très jeune. Benjamin de l’équipe, Thomas Krief a progressé de manière redoutable ces derniers mois. S’il n’a jamais remporté de titre, il compte bien sur ce formidable coup de projecteur pour se hisser sur la plus haute marche mondiale. Longtemps resté dans l’ombre de Kevin Rolland et Xavier Bertoni, le freestyler estime désormais avoir les capacités de reprendre le flambeau.

Une détermination sans faille

Médaillé de bronze aux Mondiaux d’Oslo en hiver dernier et détenteur d’une médaille d’argent aux X Games européens, le Grenoblois d’origine s’est installé dans le top 5 de la discipline du half-pipe. Mais si la concurrence est rude, ne serait-ce qu’au sein du groupe France, les relations restent saines entre les athlètes, potes avant tout : « Pas de méfiance, de jalousie […] C’est en partie grâce à Greg (NDLR. Greg Guenet, l’entraîneur), il est le ciment du groupe, il ramène tout le monde ensemble. Il nous connait tellement bien, il a pris la place de mon père dans le ski ».

Fils unique et parents séparés, Thomas a grandi avec son père, qui a consacré une partie de sa vie à la réussite de son protégé, en l’emmenant notamment se confronter aux meilleurs aux Etats-Unis, dès son plus jeune âge.

Mais s’il dispose de qualités techniques indéniables, le skieur, encore peu expérimenté, reste friable mentalement. Afin de gérer la pression d’un tel événement, un entraîneur mental a ainsi été mis à sa disposition depuis décembre. Une démarche qui semble porter ses fruits, puisque le rider a déclaré être très détendu depuis son arrivée au village olympique. Si les conditions météorologiques épargnent le pipe, alors Thomas Krief pourrait bien créer la sensation et frapper un coup historique.

Quitter la version mobile