Le plus grand aéroport de France, 2ème européen et 7ème mondial en termes de trafic, fête ses 40 ans ce samedi. Mais Roissy-Charles-De-Gaulle est plus qu’un hub avec deux terminaux. Immortalisé dans de nombreux films, il est un lieu de tournage préférentiel pour bon nombre de réalisateurs. Retour, en images, sur quelques célèbres scènes tournées dans l’aéroport, et notamment dans ses longs couloirs tubés, si prisés des cameramen.
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Dès l’ouverture de son premier terminal en 1974, l’aéroport de Paris Roissy-Charles-De-Gaulle devient rapidement un lieu de tournage incontournable pour les cinéastes. Les longs tubes reliant le terminal aux salles d’embarquement et la dimension internationale du « hub » lui donnent ce statut privilégié.
« L’auberge espagnole »
« La Boum »
Le film culte de Claude Pinoteau, qui fait connaître une Sophie Marceau encore adolescente, livre un de ses climax finaux à Roissy. La scène de l’aéroport, si elle n’est – de loin – pas la plus marquante du film, offre une conclusion malheureuse à l’erratique relation de couple incarnée par Claude Brasseur et Brigitte Fossey. Une rupture en bonne et due forme dans la salle d’embarquement…
« Tombés du ciel »
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En 1994, Philippe Lioret tourne l’intégralité de son film à l’aéroport de Roissy. Sur un ton oscillant entre drame et légèreté, il met en scène Jean Rochefort, accompagné d’un groupe de femmes et d’hommes (Ticky Holgado, Marisa Paredes…) qui errent dans l’aéroport, faute de papiers en règle. Rochefort, personnage principal, y campe un franco-canadien dépouillé de ses papiers dans le terminal, bloqué dans une sorte de no man’s land juridique assez loufoque.
« Les anges gardiens »
Une comédie légère et rebondissante, jouée par l’intenable duo Christian Clavier / Gérard Depardieu. L’un campe un prêtre orgueilleux, l’autre un homme d’affaires sans scrupules et caractériel. Tous deux jouent d’ailleurs une scène amusante à l’aéroport, jouant sur les petits ennuis de fouille des bagages. Un classique des petites anecdotes de voyage, revisité et exagéré ici par les deux monstres sacrés du cinéma français…
« Décalage horaire »
Daniele Thompson filme ici Roissy sous toutes ses coutures avec cette comédie drôle et inspirée. La volubile Juliette Binoche y donne la réplique à un Jean Reno taciturne, dans une comédie drôle et inspirée. La salle d’attente de l’aéroport est le décor principal d’un film fondé – une fois de plus – sur les problèmes rencontrés avant de prendre l’avion.
« Ne le dis à personne »
Le film de Guillaume Canet, récompensé aux Césars en 2007, est l’adaptation d’un chef d’œuvre éponyme écrit par Harlan Coben. Au sein d’une intrigue rondement menée, certaines scènes furent tournées dans l’aérogare de Roissy.
« Rush hour 3 »
Troisième volet d’une saga mêlant humour, burlesque et action, le long métrage joué par Jackie Chan et Chris Tucker offre une scène hilarante se déroulant dans un taxi au terminal de Roissy.
Bonus : Roissy, source d’inspiration
L’une des anecdotes les plus remarquables liée à l’aéroport Charles-De-Gaulle est racontée dans le film « Le Terminal », joué par un Tom Hanks sympathique et attachant. Il adapte – avec beaucoup de libertés – l’étonnante histoire de Mehran Karimi Nasseri, un réfugié iranien qui a passé de longues années à Roissy, logeant dans le terminal, englué dans un imbroglio kafkaïen autour de ses papiers d’identité.
Si l’aéroport français est extrêmement demandé par les cinéastes, d’autres s’y sont déjà intéressés. Ainsi, en septembre 2005, la créatrice de mode espagnole Agatha Ruiz de la Prada y organisait le premier défilé de couture de l’Histoire de l’aéroport. Pour la petite histoire, le défilé montrait une vingtaine de costumes triés parmi les boutiques Aéroports de Paris.
Enfin, le groupe irlandais U2 a choisi le terminal et le tarmac de Roissy-Charles-De-Gaulle pour tourner le clip de l’un de ses tubes, « Beautiful Day », sorti en octobre 2000. un beau coup de publicité pour le hub français.