Depuis la disparition, dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 mars, du Boeing 777 de Malaysia Airlines, avec 239 personnes à bord, une armada de bateaux et d’avions ratissent une vaste zone, entre la côte est de la Malaisie et le sud du Vietnam, à la recherche de débris. Une situation rare, mais loin d’être unique. Par le passé, plusieurs appareils ont disparu, sans qu’aucun indice ne vienne expliquer les circonstances du drame.
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Le 31 mai 2009, le vol Air France 447 reliant Rio de Janeiro à Paris s’écrase au-dessus de l’Atlantique, avec 288 passagers. Il faut attendre deux ans pour localiser les boîtes noires. Les corps de 74 personnes n’ont toujours pas été retrouvés. Selon le rapport final sur l’accident, des cristaux de glace ont obstrué des sondes de l’appareil, entraînant la défaillance du pilote automatique.
Le 2 août 1947, un avion de type Lancaster de la British South American Airways disparaît lors d’un vol Argentine / Chili. A 80 kilomètres de son point d’arrivée, l’appareil émet un étrange message : «Stendec». Les restes du Stardust ne sont retrouvés qu’en janvier 2000, au pied d’un glacier dans les Andes. Les dépouilles de neuf victimes sur onze sont aussi découvertes à ce moment-là.
Le 5 décembre 1945, le vol 19, composé de cinq avions torpilleurs de l’US Navy, décolle de Floride pour une mission d’entraînement. Une demi-heure plus tard, les pilotes envoient des messages d’alerte pour dire qu’ils sont désorientés et que leurs boussoles ne fonctionnent plus. Les 14 membres de l’escadrille se volatilisent au-dessus du Triangle des Bermudes, tout comme les 13 membres de l’hydravion envoyé à leur recherche.
Le 31 juillet 1944, l’écrivain et pilote Antoine de Saint-Exupéry disparaît en vol, lors d’une mission de reconnaissance au large de Marseille. Ce n’est que 60 ans plus tard, en 2004, que son appareil est localisé en Méditerranée et formellement identifié. Les restes de ce Lockheed P-38 Lightning sont exposés au Musée du Bourget, dans l’espace consacré à l’auteur du Petit Prince et de Vol de nuit.
Le 24 juillet 1937, l’Américaine Amelia Earhart – première femme à avoir survolé seule l’océan Atlantique, en juin 1928 – et son navigateur Fred Noonan s’abîment au-dessus du Pacifique. Dans son dernier message, elle indique être pratiquement à court de carburant. Toutefois, certains affirment qu’Amelia Earhart était en fait une espionne à la solde des Etats-Unis et qu’elle a été capturée par les Japonais…
