Dans le cadre des commémorations nationales et internationales du centenaire de la Première Guerre mondiale, le photographe français Raymond Depardon a décidé de parrainer une opération visant à recenser, sous forme de photos, tous les monuments morts qui honorent les 1.400.000 soldats tombés pendant la Grande Guerre. Tous les citoyens sont invités à participer à ce premier recensement photographique en France.
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Dans le cadre du Centenaire de la Première Guerre mondiale, le photographe et journaliste français Raymond Depardon parraine un recesenment photographique de tous les monuments aux morts de France, érigés en l’honneur de la mémoire des soldats. Lancée conjointement par les Rencontres d’Arles et la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, cette opération devrait ensuite donner lieu à un livre et une exposition, présentée à Arles du 7 juillet au 21 septembre 2014.
Travail de titan
Afin de recenser les 40.000 monuments qui commémorent les 1.400.000 soldats morts durant la Grande Guerre, Raymond Depardon appelle les interessés à se mobiliser.
« Places de villages, gares, sites emblématiques, les monuments aux morts sont des éléments incontournables dans le paysage des 36 000 communes françaises. L’ambition est de montrer l’immensité du massacre à travers ces œuvres de mémoire » explique le site des Rencontres d’Arles.
« Tous les maires de France et leurs concitoyens sont invités à poster des photographies numériques, qui peuvent être réalisées à l’aide de tout type d’appareils photographiques (numérique, argentique, smartphone) entre le 5 février et 15 mai 2014 afin d’aboutir à une exposition présentée du 7 juillet au 21 septembre 2014 » poursuivent les organisateurs.
Les conseils de Raymond Depardon
Pour aider les participants, le photographe Raymond Depardon a établi un protocole de prise de vue. Il conseille par exemple de se positionner dos au soleil pour prendre la photo afin d’avoir un bon résultat ou « dos à la lumière dominante ». Les participants sont invités à prendre une première photo du monument sur son socle ou support, puis une deuxième photo sans le socle, un gros plan du monument, « si possible en contre-plongée ». Enfin, un troisième cliché « plus distant » devra permettre de visualiser le cadre dans lequel se trouve le monument.
Les participants dont les photographies ont été sélectionnées se verront offrir deux invitations pour les Rencontres internationales de la photographie d’Arles.