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C’est dans l’allée Julien Cain, à la Bibliothèque nationale de France (BnF), que l’artiste Clara Halter a organisé son « chemin pour la paix ».
« Une version babélienne de la paix »
Alors que l’on commémore cette année le centenaire de la Première Guerre mondiale, l’artiste propose un tour du monde plastique où le mot paix est décliné en 52 langues, à travers divers graphies et alphabets : « Une version babélienne de la paix, conçue pour qu’enfin, tous les hommes, malgré la diversité des langues, s’entendent sur la paix » peut-on lire sur le site de la Bnf.
« Le travail de Clara Halter ajoute un émouvant contrepoint à l’exposition du centenaire de la Grande guerre. Cet ensemble de calligraphies du mot Paix, organisées en un « chemin », prend sa place dans la démarche tenace d’une artiste qui, de longue main, s’est engagée sur le plan esthétique et politique pour défendre la cause de la paix dans le monde » a déclaré Bruno Racine, le président de la BnF.
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Le Mur pour la Paix à nouveau vandalisé
Connue pour son combat pour la Paix, Clara Halter a réalisé avec l’architecte Jean-Michel Wilmotte, un Mur pour la Paix où le mot « paix » est gravé en 52 langues et 16 alphabets. Érigé il y a treize ans sur le champ de Mars pour célébrer le passage du deuxième millénaire, le monument a fait l’objet de nombreuses dégradations. Dernières en date: dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 mars…Malheureux hasard du calendrier ? Au moment de l’inauguration de l’exposition de Clara Halter, de l’année centenaire de la Première Guerre mondiale, ces dégrations contre un Mur dédié à la paix sont perçues comme une « provocation » par l’artiste.
Le 6 janvier dernier, Clara Halter et son époux, l’écrivain Marek Halter, s’étaient eux-mêmes déplacés pour nettoyer le mur, sur lequel avaient été inscrits les mots au feutre noir « Quenelles » et « Vive la Shoananas », en pleine affaire Dieudonné.