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Hollande, pique-assiette, «felfie»: ce qu’il ne fallait pas rater du Salon de l’Agriculture

La Rédaction

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Plus de 4700 bêtes à plumes et à poils venus des quatre coins de l’Hexagone viennent de passer la semaine dans les hangars géants de la Porte de Versailles, à Paris.

La 51ème édition du Salon de l’Agriculture, qui a permis à près de 1300 exposants de venir présenter leurs produits dans les quatre univers du Salon – élevage, gastronomie, cultures et filières végétales, services et métiers de l’agriculture – était aussi le rendez-vous incontournable des hommes et femmes politiques français venus piétiner les allées du Salon.

François Hollande en veut encore

En tant que président de la République, François Hollande se devait d’arriver tôt au Salon de l’Agriculture. C’est donc à sept heures du matin que le locataire de l’Élysée a franchi samedi 22 février les portes du Salon.

Entouré de plusieurs ministres dont celui de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, et de l’Agroalimentaire, Guillaume Garot, le président a serré des mains, pris la pose, résisté à la horde de journalistes, s’est extasié devant quelques spécimens bovins, caressé le cou d’un taureau de 1700 kilos et répondu aux colles posées par certains éleveurs.

Mais c’est peut-être la gourmandise du président qui a été la plus remarquée lors de sa visite de sept heures, où François Hollande a profité des innombrables dégustations en tous genres proposées par les exposants. Un passage obligé pour le chef de l’État, qui ne s’est pas privé, puisqu’il en a même redemandé : 

Pique-assiette

Le président n’est pas le seul à avoir profité des dégustations de saucissons, fromages et vins. Car chaque année, le Salon de l’Agriculture est aussi pour les visiteurs l’occasion de faire bombance d’un stand à l’autre. Certains sont même devenus des pique-assiette professionnels…

Ségolène Royal « sauve » un agriculteur

En visite jeudi au Salon, la présidente de Poitou-Charentes, Ségolène Royal, que certains voient déjà ministre de l’Intérieur en cas de remaniement ministériel, a été accueillie par une nuée de caméras et d’appareils photos. Souriante dans sa veste bleu électrique, elle a « sauvé » un agriculteur d’une mauvaise chute.

Se précipitant pour l’aider à se relever, l’homme a visiblement été touché par le geste, déclarant, tout sourire devant les caméras : « Oh, votre bras me relève, Madame. Quelle joie ! » avant qu’une mauvaise langue ne lui demande s’il n’a pas « fait exprès » de tomber aux pieds de l’ex-candidate à la présidentielle…

Le « felfie », un autoportrait à la ferme

Autre incontournable du Salon : le « felfie ». Comprendre : « selfie » pris à la ferme. Cet autoportrait rural, pris devant une vache ou au milieu des animaux et diffusé sur les réseaux sociaux, a fait fureur cette année. Même les politiques se sont pris au jeu, dont le principe a été lancé il y a quelques mois en Irlande. Un blog, farmingselfie.com, a même été lancé pour permettre aux agriculteurs du monde entier de poster leurs photos.

On a donc vu Hervé Morin, député UDI, s’essayer au « felfie » devant deux belles vaches tachetées.

Le député a vite été suivi par les Jeunes UDI, qui ont tous posé devant les bovins du Salon et publié leurs photos sur Twitter, sous le hashtag #OhLaVache.

En habituée des « selfies », Nadine Morano n’a pas dérogé à la règle, et s’est prise devant le stand Alsace avec un certain « Philippe » pour « la promotion de l’emploi agricole ».

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