Selon des chercheurs canadiens de l’Université McGill, les infarctus seraient plus souvent confondus avec des crises d’angoisse chez les femmes.
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Les femmes auraient davantage de risques que les hommes de succomber à un infarctus du myocarde. C’est ce qui ressort en tout cas d’une étude menée par des chercheurs de l’Université McGill de Montréal. Les scientifiques canadiens ont voulu élucider la différence de taux de mortalité entre les hommes et les femmes victimes d’infarctus. Selon eux, les femmes sont souvent mal diagnostiquées et leur malaise attribué à une crise d’angoisse.
1123 patients analysés
Dans le cadre de l’étude, les chercheurs ont fait hospitaliser 1123 patients – tous atteints du syndrome coronarien aigu – âgés de 18 à 55 ans dans 24 hôpitaux canadiens, ainsi que dans un hôpital en Suisse et aux Etats-Unis.
Des malaises confondus avec des crises d’angoisse
Les conclusions, publiées lundi 17 mars dans le Journal de l’Association médicale canadienne, montrent qu’ on pratique plus rapidement d’électrocardiogrammes et des défibrillations sur les hommes que sur les femmes. Une différence de traitement qui s’explique selon les chercheurs par le fait que les patients qui se plaignent de douleurs thoraciques d’origine autre que cardiaques sont généralement des femmes.
« Ces résultats suggèrent que le personnel affecté au triage est plus porté à écarter l’origine cardiaque du malaise chez les femmes qui présentent des symptômes d’anxiété », a souligné Dr Pilote