On voudrait nous faire croire que George et Jean, G et J, se sont bien trouvés… Voilà plusieurs apparitions télévisuelles que la détente se lit sur les visages. L’affaire mérite d’être prise au sérieux tant les tabloïds français sont fiers de voir un compatriote triompher au banc de la camaraderie hollywoodienne. Finit les accusations de pédanterie, les frenchys seraient tellement dans la place, qu’ils feraient fondre les yankees : plus fort que l’humour anglais, la franchouillardise. Il est venu le temps de la reconnaissance ! Merci Jean de redorer le blason national.
Une vidéo qui fait certes sourire
Plus sérieusement, remettons les choses dans leur contexte. C’est l’histoire de George et Jean. L’un vient de réaliser un film adapté d’un roman de Robert M.Edsel « Monuments Men ». L’autre fait parti du casting de stars recruté pour affoler le box office. Les deux compères en pleine promotion se retrouvent sur un plateau de télévision, TF1, en l’occurrence. Et là c’est la grosse marrade. Les nerfs de Jean lâchent, le présentateur perd le contrôle de son invité, qui, au lieu de procéder sagement à la répétition de l’interview, mime l’ascenseur … un vrai clown ce Dujardin! Trouvant la boutade plutôt sympa, et sans doute lasser de devoir subir interviews sur interviews depuis de nombreuses semaines, George tente le coup. Voyant son incompétence révélée au grand jour dans « l’ascenseur show », il pouffe, et ils pouffent, et on arrive à la capture d’un bon making of.
Vont-ils pour autant s’inviter à bruncher ?
Alors oui, c’est vrai qu’on les préfère comme ça, au naturel, à ignorer le stress du direct (l’émission doit bientôt paraître). Mais faire tout un foin d’une complicité entre deux acteurs, on aurait vu mieux comme actualité people, si tant est qu’une hiérarchie en la matière puisse être possible… La marrade sans frontière ce n’est pas nouveau que diable ! On a beau être ravi que l’expatriation cinématographique de Jean Dujardin que son expatriation cinématographique le rende jouasse, on ne voit même pas l’once d’une claque aux fesses, rien de sensationnel, que de la bonne humeur. De quoi faire grincer les dents des envieux et des médisants !
Espérons, maintenant que l’œil est rivé sur les pitreries de George et Jean, que la connivence se retrouve à l’écran, que le nombre d’entrées affole les compteurs et que l’on assiste à la naissance d’un duo comique binational. Qui vivra verra !