Le 14 janvier 2014, Kim Dotcom, ancien fondateur de MegaUpload, un site de partage de fichiers aujourd’hui fermé, accusé d’être l’un des plus grand pirate d’Internet par le gouvernement américain, avait annoncé sur son Twitter qu’il allait créer son propre parti politique : le « Internet Party ».
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Chose promise, chose due. Actuellement en liberté conditionnelle en Nouvelle-Zélande, l’homme d’affaires germano-finlandais Kim Dotcom a officiellement lancé son parti politique hier, qui présentera des candidats aux élections législatives de septembre prochain.
Un électorat bien précis
Selon ses propres termes, le parti de Kim Dotcom est « un mouvement destiné à ceux qui se préoccupent de l’avenir numérique et qui souhaitent une société ouverte, libre et équitable. » Le but principal de sa campagne politique est donc la réclamation d’un accès plus rapide et moins cher à internet, la protection de la vie privée et une plus grande offre d’emplois dans le secteur des technologies de pointe. Le but de Kim Dotcom est de s’adresser à un électorat précis, celui des abstentionnistes qui ne se reconnaissent pas dans les différents partis politiques déjà existants.
Le seul hic ?
À cause de son procès actuellement en cours Kim Dotcom est en liberté surveillée depuis 2012 et fait tout pour se battre contre la demande d’extradition déposée par les autorités américaines. Quelle que soit sa méthode, elle est pour le moment efficace ; l’audience sur son extradition a été repoussée à plusieurs reprises et semble pour le moment prévue au 7 Juillet 2014.
Bien que né en Allemagne, Kim Dotcom vit en Nouvelle-Zélande depuis 2010, ou il a le droite de vote mais ne peut pas encore se porter candidat à une élection car il n’a pas encore obtenu la citoyenneté néo-zélandaise. Jusqu’en janvier 2012 il vivait ainsi dans la « Dotcom Mansion » (« manoir Dotcom ») une immense demeure située près d’Auckland.