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King, le développeur du jeu Candy Crush Saga, bientôt côté en bourse ?

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Au vue des chiffres récemment publiés, il est clair que Candy Crush est à l’origine de la bonne santé de la société, puisque le jeu représente aujourd’hui 78 % du chiffre d’affaires du développeur, en 2012. Le jeu, lancé en septembre 2011 sur le site Internet de King, ne séduit pas* outre mesure au début. Il faudra attendre le lancement sur les téléphones portables, fin 2012. A partir de là, King connaît une explosion de son chiffre d’affaires, qui passe de 164 millions de dollars pour 2012 à 1,9 milliard de dollars pour 2013 ! En termes de bénéfices, King est passé de 7,8* millions à 567 millions de dollars en une année.

Comment expliquer un tel succès ?

Le créateur de Candy Crush a su développer un jeu d’abord très simple, que l’on peut commencer partout et à n’importe quel moment : le jeu parfait pour passer le temps. Le jeu consiste à faire des* alignements de bonbons identiques, jusqu’à faire disparaître un certain nombre de combinaisons. Gratuit à télécharger, il est facile d’accès.

Sa seconde particularité, c’est son modèle économique. Il est possible d’avancer dans le jeu sans dépenser un sou. Mais pour ceux, qui souhaitent acquérir des vies supplémentaires et passer à* des niveaux supérieurs directement : il est possible d’avancer plus vite dans le jeu par l’achat d’aides virtuelles.

C’est un grand changement pour King, qui basait son chiffre d’affaires sur la participation financière des joueurs en ligne. Aujourd’hui, cela ne représente plus qu’une petite partie, puisque plus des trois quarts du* chiffre d’affaires viennent de Candy Crush. L’entreprise est ainsi dans une situation toute nouvelle, où la majeure partie de son activité dépend sur le succès d’un seul jeu.

Si Candy Crush peut se targuer d’attirer chaque jour 93 millions de personnes, il n’est pas à l’abri de passer de mode, comme* la plupart de ces jeux addictifs.

L’entreprise suédoise King voit les choses en grand pour son avenir et a annoncé la semaine dernière son intention d’entrer à la Bourse de New York. La société a déposé une demande à l’autorité boursière américaine et espère ainsi pouvoir lever 500 millions de* dollars, soit 364 millions d’euros.

Ines Nadir

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