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Le mystère du vol MH370 pour nulle part…

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Retrouver un avion sur la Terre, plus difficile que d’envoyer des hommes sur la Lune ?

La sonde spatiale Voyager 1, vieille de 36 ans, est encore opérationnelle et capable d’envoyer des données depuis l’autre bout du système solaire. En ayant la maîtrise de telles technologies, comment peut-on expliquer qu’il soit possible de perdre la trace d’un avion sur Terre ?
Le 8 mars dernier, un Boeing 777 assurant la liaison entre Kuala Lumpur et Pékin disparaît subitement avec, à son bord, 239 passagers. L’avion est toujours introuvable, une semaine après sa disparition.

Environ toute les secondes, un avion décolle quelque part sur la planète. Soit environ 80 000 vols commerciaux chaque jour – les données des vols militaires n’étant pas publiques.

En effectuant une moyenne de 100 voyageurs par avion actuellement en circulation sur terre, plus de 500 000 personnes sont dans le ciel à cet instant.

Des chiffres impressionnants qui soulèvent la question suivante : le système aérien actuel était-il vraiment préparé à une situation d’urgence comme celle de la disparition du vol MH370 de Malaysia Airlines?
On qualifie déjà le cas du Boeing 777 comme le « plus grand mystère de l’aéronautique moderne »L’enquête avançant, il semblerait cependant que cette « disparition » ait été effectuée avec une facilité déconcertante.

Un changement de cap, des pistes brouillées: le mystère s’épaissit

Des radars militaires malaisiens ont identifié un signal comme provenant du vol MH370, indiquant que l’avion aurait changé de cap à mi-chemin entre la Malaisie et le Vietnam. Ses réserves de carburant estimées lui auraient permis de voler encore huit heures.
Comment expliquer alors que ces mêmes radars millitaires n’aient pas continué à enregistrer la trajectoire exacte du Boeing 777 ?

Tout simplement car une personne présente dans le cockpit a désactivé de façon volontaire les deux outils permettant de localiser l’avion, en commençant par le plus difficile : le système ACARS (Aircraft Communication Addressing And Reporting System). Situé juste derrière le siège du commandant de bord, il permet d’échanger des informations entre l’appareil et le centre d’une compagnie aérienne, un système qui nécessite une excellente connaissance de l’appareil. Le second système, crucial lui aussi, c’est le transpondeur, un dispositif qui permet de transmettre les informations sur la position de l’appareil, désactivé pas moins de 15 minutes après le premier.

Si il s’agit là d’un acte interne et délibéré, l’incapacité des équipes de recherche à repérer le vol MH370 et à comprendre ce qui s’est passé semble donc moins incroyable. Contrairement au cas d’un crash, ou encore lorsqu’un avion s’abîme en mer (comme lors du drame du vol Rio-Paris en 2009) les difficultés pour retrouver le Boeing 777 semblent ici être dûes à l’organisation du détournement, ayant échappé aux filets des contrôles aériens.

Les raisons ayant poussé à ce détournement et la destination finale du Boeing 777 sont pour le moment impossibles à déceler par les professionels, qui s’acharnent cependant à éclaircir ce mystère.

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