Jeudi 27 mars, Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet se sont livrées à deux ultimes meetings devant leurs sympathisants. Si la victoire semble compromise pour NKM, la candidate UMP veut malgré tout y croire : « Non à la victoire annoncée de la dauphine », a-t-elle martelé. « Non au chèque en blanc pour 19 ans de socialisme ». De son côté, la candidate socialiste n’a pas souhaité fanfaronner : « La victoire n’est pas encore là. Chaque Parisien doit se saisir de sa voix, de son destin ».
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La bataille aura été rude pour la mairie de Paris. Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet n’ont pas ménagé leur peine et si les observateurs semblent assurer la victoire à la candidate socialiste, rien n’est joué. Contre toute attente, Nathalie Kosciusko-Morizet est arrivée en tête du premier tour des élections municipales à Paris, devant Anne Hidalgo, avec 35,64% des voix contre 34,40%. Mais les listes UMP sont distancées dans deux arrondissements clés pour l’issue du scrutin : le XIIe et le XIVe, les gros pourvoyeurs de conseillers de Paris.
Si les maires de droite du Ier, du VIe, du XVIe et du XVIIe, Jean-François Legaret, Jean-Pierre Lecoq, Claude Goasguen et Brigitte Kuster, ont été réélus dès le premier tour, Nathalie Kosciusko-Morizet n’a obtenu que 33,10% des voix, dans le XIVe où elle était tête de liste, quatre points derrière une quasi inconnue, l’adjointe au maire du XIVe Carine Petit (37,89%).
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