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Printemps: les allergies respiratoires sont de retour

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Chaque année, le printemps réveille un grand nombre d’allergies chez les Français. Cette année, l’alerte est arrivée un peu plus tôt que prévu. Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) a tiré la sonnette d’alarme en déclenchant l’alerte rouge pour les départements du Sud de la France, sur le pourtour méditerranéen.

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Nez qui coule, éternuements, yeux qui pleurent, gorge irritée…. Le retour du printemps rime très souvent avec un grand retour des allergies. Et il ne s’agit pas là d’un épiphénomène : un Français sur quatre souffre aujourd’hui d’allergie respiratoire et un sur trois de « rhinite allergique ».

Alerte rouge pour les départements du Sud

Une alerte rouge pour les allergiques au pollen de cyprès a déjà été lancée par le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA). Selon le réseau, la situation est particulièrement préoccupante dans le sud de la France : en Midi-Pyrénées, les départements du Tarn, du Tarn-et-Garonne et de l’Aveyron ont été placés en vigilance orange. Le département de l’Aude présente quant à lui un risque allergique très élevé.

« Plus que chaque pollen séparément, ce sont les mélanges que les allergiques doivent craindre », précise le RNSA. « Le beau temps augmente par ailleurs la pollution atmosphérique aux particules fines, qui, combinée aux pollens, peut provoquer de véritables gênes respiratoires chez les allergiques, ainsi que des conjonctivites et des rhinites ».

Augmentation des maladies allergiques

« L’incidence des maladies allergiques est en constante augmentation », résume l’allergologue Michèle Raffard, anciennement attachée à l’Institut Pasteur. Selon elle, 20 à 30% de la population seraient allergiques en France. Une augmentation due à la modification des styles de vie dans les pays industrialisés avec notamment l’absence néfaste de stimulation du système immunitaire « par manque de certaines bactéries en ville », ajoute-t-elle.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé les allergies au quatrième rang mondial des affections chroniques et estime qu’en 2050 la moitié de la population de la planète sera allergique. Pour l’allergologue, il est nécessaire de « traiter les symptômes légers pour limiter leur progression »,  car « une allergie non prise en charge a tous les risques de s’aggraver ».

Lu sur le nouvelobs.com

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