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L’heure du deuil a sonné en Malaisie. Après 17 jours d’angoisse pour les proches des 239 passagers du Boeing 777 disparu quelque part au-dessus de l’océan indien, les autorités de Malaisie ont annoncé, dans un SMS envoyé aux familles des victimes, la mauvaise nouvelle.
« La Malaysia Airlines a le profond regret de vous annoncer qu’il faut considérer, selon toute vraisemblance, que le vol MH370 a été perdu et qu’aucun de ses occupants n’a survécu. Comme vous l’entendrez dans l’heure prochaine de la bouche du premier ministre malaisien, nous devons désormais accepter que toutes les preuves suggèrent que l’avion s’est écrasé dans le sud de l’océan Indien ».
Après avoir appris la mort des passagers, beaucoup de proches des victimes ont éclaté en sanglots dans un hôtel de Pékin où avait lieu la conférence de presse. Certains s’en sont même pris aux journalistes présents, et d’autres ont déploré que les autorités malaisiennes les aient avertis par SMS.
« Bonne nuit, MH370 »
Le lendemain, les journaux malaisiens se sont couverts de noir, certains comme le quotidien anglophone The Star écrivant en grandes lettres blanches « R.I.P » (« Rest in peace », « reposez en paix ») et le chiffre « 370 », numéro de vol de l’avion disparu, composé des noms des 239 passagers, dont deux tiers étaient chinois.
« Bonne nuit, MH370 », écrit à sa une sur fond noir le New Straits Times, un autre quotidien malaisien, en référence aux derniers mots prononcés par l’un des deux pilotes de l’avion, reçus par les contrôleurs aériens le 8 mars dernier : « Eh bien, bonne nuit » avait-il déclaré avant que la trace de l’avion ne soit perdue.
Plusieurs débris, repérés ces derniers jours dans le sud de l’Océan indien, ont été retrouvés au large des côtes occidentales de l’Australie, et identifiés comme appartenant au Boeing 777 disparu. Mais le mystère sur les raisons du crash de l’avion demeure. À cause du mauvais temps, les recherches ont été suspendues dans la zone dans la nuit de lundi à mardi.
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