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Rencontre avec un OVNI musical: Le Vasco

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Le Vasco est un ovni musical. Après un premier groupe: FlapJack, les 5 membres originaires de l’Essonne se lancent dans un son violent mais toujours musical, entre Hip-Hop, electro et culture punk. Soutenus par l’Opération Maxi Puissance à ses débuts, le Vasco ne fait que monter vers le succès, et après un deuxième EP et les Transmusicales de Rennes, ils envisagent sérieusement leur début album. Leur musique est moderne, les live sont toujours envoûtants et le groupe, un gros coup de cœur de la rédaction.

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Nous avons rencontré Le Vasco dans le cadre de leur concert pour Ricard S.A. Live Music (Le Vasco fait partie de la sélection FAIR 2014: un label de qualité pour les groupes français, qui donne accès a une bourse, une tournée et un suivi professionnel des artistes).

Nils, Louise, Raphael, Nicolas et Baptiste vous font un petit guide d’écoute de le Vasco. (L’interview complète ici)

  

Quand on parle de vous dans les médias, on vous compare a MIA, James Blake ou Flying Lotus, ou alors on ne sait pas trop, on vous catégorise comme un OVNI, au final de quelle planète musicale venez-vous ? 

Baptiste: Peut-être qu’on dit de nous que nous sommes des Ovni parce que l’on ne sait pas nous qualifier. On ne vient pas d’une planète musicale. On écoute tous énormément de choses; on est 5 dans le Vasco et chacun écoute des choses ultra différentes. Je pense que ca s’entends beaucoup dans notre musique, que c’est difficile de mettre des gros mots dessus, que nous même on a du mal a se classer dans un style. Je pense que le truc OVNI vient du mélange d’influences et surtout qu’on cherche pas a rentrer dans une case.

 

Au niveau du processus de création comment ça se passe, vous avez un compositeur, ou chacun vient avec son idée et se bat pour la garder?

Louise: Chacun apporte ses matériaux, on en parle, on essaye et on essaie de structurer après avec les paroles..

Nils: Je dirais même qu’on marche par vague, on travaille plutôt plusieurs morceau. Il y a des périodes, des idées vont faire une batterie de morceau.

Pourquoi tant de violence dans votre musique ?

Nils: C’est vrai que c’est violent même dans les chansons douces, on se fait violence. Je pense qu’on essaie de faire des choses qui nous font de l’effet. On a été au début dans un truc très fort parce qu’on avait des choses a crier. Au fur et a mesure qu’on avance, ça ne radoucit pas mais ça s’affine. Mais on a besoin de ressentir quelque chose.

Nicolas: C’est vrai que dans le Set, c’est dans les moment de violence que j’ai l’impression de m’exprimer et c’est vrai qu’on a besoin de donner quelque chose de fort.

Louise: Personnellement, je crois pas que c’est en criant qu’on exprime quelque chose de fort mais dès le début ça a marché avec de la tension. On a un fil tendu à l’intérieur de notre musique, entre nous pour créer un lien.

 

Il y avait un réel enjeu aux Transmusicales, il y a un après ?

Louise: J’ai l’impression que ça nous a fait passer de la case groupe en développement à la case: « OK ce groupe existe vraiment ».

Nils: Ça, et les articles dans des journaux cool.

Nicolas: Et surtout les prochains mois sont remplis de dates pour nous. C’est agréable de voir que notre travail porte ses fruits.

Quel est le meilleur moment pour écouter Le Vasco ?

Louise: En faisant du jogging c’est pas mal

Baptiste: La nuit en général c’est pas mal.

Nicolas: Dans le train.

Nils: Avec un bon système audio.

Raphaël: Dans la voiture ou très tôt le matin en partant en vacance.

Louise: En tout cas pas en soirée avec tes potes.

Nils: En fait ce serait a toi de nous dire.

Moi: sur le vélo, mais c’est un peu comme le jogging, c’est un combat avec toi même.

 

Un mot pour nos lecteurs ?

 Louise: Bon jogging !

Nils: Bon Jogging avec le Vasco.

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