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Artips: «Une anecdote quotidienne pour dépoussiérer l’Histoire de l’Art»

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JOL Press : Comment est née l’idée d’Artips ?
 

Coline Debayle : Quand je suis entrée dans la vie active, je me suis rendue compte à quel point il était difficile de se cultiver en semaine, et les trois heures de queue pour entrer dans un musée le week end décourage souvent d’avance. Lorsque j’ai rencontré Jean Perret, ingénieur, directeur technique – qui est aujourd’hui mon associé – qui se levait chaque jour à 5h du matin pour lire l’Histoire de l’art, nous avons décidé de lancer Artips. Nous avions la même passion et la même frustration de ne pas pouvoir se cultiver dans nos vies actives. Tous s’est ensuite enchaîné : nous avons trouvé les rédacteurs puis nous avons créé la newsletter et nous l’avons envoyé à 1000 inscrits en 2013.

JOL Press : L’objectif est donc de démocratiser l’art ?
 

Coline Debayle : A travers Artips, nous voulons dépoussiérer l’Histoire de l’art et remettre une dose d’art dans la journée des internautes qui est souvent longue et stressante en racontant l’histoire courte d’un tableau, le secret d’une œuvre et le contexte dans lequel elle a été réalisée. Nous voulons rendre plus accessible l’histoire de l’art sur deux plans: d’abord en termes de mobilité puisque la newsletter peut être lue sur smartphone, tablettes, ou ordinateurs mais aussi accessible en termes de contenus car il n’y a besoin de connaissances préalables pour lire et comprendre les anecdotes.

JOL Press : Qui sont les auteurs des anecdotes ?
 

Coline Debayle : Au total, 80 spécialistes de l’Histoire de l’art écrivent les anecdotes : des guides, des médiateurs culturels, des professeurs mais aussi des étudiants en Histoire de l’art. Chaque anecdote est ensuite validée par Gérard Marié, un professeur qui enseigne à Science Politique ainsi que dans les grandes universités parisiennes. Il valide chaque jour le contenu pour s’assurer qu’il soit partagé en toute confiance.

JOL Press : Comment les spécialistes sélectionnent-ils les œuvres ?
 

Coline Debayle : Les spécialistes choisissent les œuvres en fonction de leur coup de cœur et de leur domaine de compétences. Nous faisons en sorte que les œuvres choisies soit extrêmement variées : il y a donc des anecdotes sur des photographies, des sculptures, des tableaux, des installations et des performances, allant du très antique, au contemporain avec des artistes encore vivants.

JOL Press: Le concept d’Artips pourrait-il être dérivé à d’autres arts comme à la musique ou au cinéma ?
 

Coline Debayle : Cela fait effectivement partie de nos projets à moyen-termes. Enormément de gens nous demandent que nous élargissions Artips à l’Histoire, à la philosophie, à la musique ou encore au cinéma.

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Coline Debayle est co-fondatrice d’Artips

 
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