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Durant son procès, Bradley Manning avait souvent fait part de son désir de devenir une femme.
Condamnée à 35 ans de prison pour les documents et les câbles diplomatiques qu’elle a transmis à Wikileaks, l’ancienne analyste de l’armée américaine a obtenu le droit de s’appeler légalement Chelsea Elizabeth Manning.
Un long combat
Emprisonnée au Kansas, elle a également fait une requête à l’armée pour recevoir un traitement hormonal.
Malgré ce changement, elle devrait rester dans la prison pour hommes de Fort Leavenworth, l’armée n’étant pas tenue selon la loi de la traiter comme une femme.
Après la décision du juge, elle a déclaré à l’agence de presse américaine AP : « J’espère que ce changement de nom, qui signifie énormément pour moi, pourra aussi faire comprendre aux gens que nous existons partout aux Etats-Unis aujourd’hui, et que nous avons dû franchir de nombreux obstacles pour être ce que nous sommes ».