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Un DSK peut-il en cacher un autre ? Réponse mercredi 30 avril à Blaton, près de la frontière française, non loin de la sortie d’autoroute de Valenciennes. En effet, ce jour-là ouvrira une nouvelle maison de plaisir. Jusqu’ici, rien d’original. Mais le nom du club, un acronyme de trois lettres renommé dans le monde entier depuis le 14 mai 2011, défie la chronique :DSK, soient les initiales de l’ancien directeur du FMI.
Le « Dodo Sex Khlub », en flamand, est une « maison de plaisir qui comptera une table dance et des chambres », selon Dominique Alderweireld. L’ambiance de l’établissement sera confiée aux mains expertes de « sept filles, dont un transsexuel ».
« Commercialement, c’est excellent »
L’homme avance « un clin d’œil qui apporte de la publicité ». Un bon coup marketing ? A en croire l’intéressé, « commercialement, c’est excellent, c’est fabuleux parce que tout le monde en parle, de Dominique Strauss-Kahn ». Le proxénète présumé compte d’ailleurs ouvrir un autre établissement – son sixième – en Belgique, sous le nom de « Carlton Club ».
Le Français, âgé de 64 ans, a été renvoyé en correctionnelle – avec DSK, le vrai – dans l’affaire du Carlton de Lille, pour « proxénétisme aggravé en bande ». Il a toujours à la fois nié avoir fourni des prostituées à l’ancien patron du FMI, et assumé cette image sulfureuse qui lui colle à la peau.
Décidément, « Dodo la Saumure » n’en finit plus d’apparaître aux rubriques de faits divers. En avril 2013, les employés de l’un de ses clubs à Tournai avaient mis en fuite des braqueurs à coups de sextoys ! Aujourd’hui, il fait simplement entrer le plus vieux métier du monde dans le plus récent club de Belgique.