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Avoir une opinion non autorisée peut être dangereux en Iran. Dans la section 350 de la prison d’Evin, à Téhéran, les prisonniers politiques ont la vie dure.
Une opposition courageuse
Le 17 avril dernier, une trentaine d’entre eux ont été blessés lors d’une fouille qui aurait dégénéré, selon le site d’information d’opposition Kalemeh.
L’information a filtré grâce aux visites au parloir et les conversations téléphoniques que les familles des détenus ont pu avoir.
L’association Amnesty International a annoncé dans un communiqué que 32 détenus ont été placés à l’isolement dans une autre section de la prison.
Opprimés mais fiers
Des dizaines d’hommes et de femmes se sont rasé la tête en signe de solidarité avec les détenus. Ils ont partagé les photos sur une page Facebook accompagnées du hashtag #Sarfaraaz qui signifie « fier » en persan.
De son côté, le ministère de la Justice s’est défendu en accusant les prisonniers de rébellion.
Trois personnes participant à une manifestation pour exiger des sanctions contre la prison ont été arrêtées mardi.