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L’Ocean Shield, à la recherche des boîtes noires du vol MH370

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Cela fait bientôt un mois que le vol MH370 de la Malaysia Airlines a disparu, après plusieurs pistes sans résultats, les recherches ont désormais lieu dans une zone spécifique de l’océan Indien, se basant sur les dernières données connues de l’avion mais également sur des débris repérés par satellite. Mais malgré des manoeuvres de fouilles incessantes, aucun des débris signalés et retrouvés, c’est à dire plus de 500 depuis le début des recherches, ne correspondent à des débris appartenant au Boeing 777.

À la recherche des boîtes noires

Lundi 31 Mars, les autorités chargées des recherches du vol MH370 ont décidé d’envoyer un navire australien, le Ocean Shield en le dotant d’un système fourni par l’US Navy, appelé « traqueur ». L’outil qui pèse plus de 30 kilos, est extrêmement sophistiqué. Il a pour mission de détecter les boîtes noires.

Aucun des débris repéré par les satellites n’ayant été identifié comme provenant du Boeing 777, cette méthode de recherche semble être le seul espoir de découvrir les restes de l’avion.
Mais la surface de recherche, de la taille de la Norvège, est considérée comme une zone climatique hostile ; de nombreuses tempêtes, des vagues allant jusqu’à 20 mètres de hauteur et également des icebergs sont fréquentes dans cette partie Sud de l’océan Indien.

L’arrivée de l’Ocean Shield dans la zone de recherche est estimée à mercredi et ce alors que le temps avance et que les jours sont désormais comptés avant que les boîtes noires ne cesses d’émettre, le cas échéant il faudra effectuer des recherches à l’aveuglette dans des fonds marins allant de 2000 à 4000 mètres de profondeur.
D’ici l’arrivé du navire australien, dix avions et neuf bateau participent actuellement activement aux recherches dans la zone définie par les autorités.

Qu’est-ce qu’une boîte noire exactement ?

D’une valeur supérieure à 10 000 dollars chacune, les boîtes noires sont parfois le seul moyen de comprendre ce qui s’est passé lors d’un accident ou d’un incident en plein vol. Contrairement aux idées reçues, les boîtes noires sont de couleur orange ou rouge, afin de facilité leur repérage lors d’un accident. Elles contiennent des enregistrement de données lors des vols qui, une fois analysées, permettent de déterminer les causes exactes d’un accident.

Il existe deux types de boîtes noires ; la première enregistre les conversations dans le cockpit et la seconde sert à enregistrer les données de vol. Les deux sont placées à l’arrière de l’avion, partie qui résiste le mieux lors d’un impact violent avec le sol ou l’eau. Dans le cas du vol MH370, qui est fortement soupçonné d’avoir été victime d’un détournement,la boîte noire qui contient les enregistrement des conversations dans le cockpit seraient probablement les informations les plus privilégiées afin de faire avancer l’enquête.

Dans le cas du vol MH370, on espère que le système de balise ULB (Underwater Locator Beacon) s’est bien déclenché. C’est notamment grâce à ce système que le navire envoyé lundi par l’australie pourra être efficace. Le ULB se déclenche en cas d’immersion, et émet une fréquence toutes les secondes pendant au moins trente jours. Sa portée est d’environ 2km, mais lors du drame du vol Air France Rio-Paris, le système de balise ULB n’avait pas permis de retrouver les boîtes noires, et ce malgré le passage de navires équipés de capteurs, tout comme l’Ocean Shield.

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