On aura beaucoup parlé du nouveau film de Kim Chapiron cette semaine dans l’Artichaut. C’est essentiellement parce que on l’attendais depuis très longtemps, nous qui avons vu tous les court métrages de Kourtrajmé (surtout les frères Wanted dont les rumeurs d’une adapation en film vont bon train), que Sheitan et Dog pound ont bercé notre adolescence, avec la musique de Ed Banger Records.
La Creme de la Creme avait tout pour nous plaire, si ce n’est la critique de HEC qui transparaissait du synopsis et de la bande annonce. Au final le film surprends. Par la parfaite combinaison de l’ingénuité du Réalisateur et du génie créatif de Noa Debré. Inattendu, c’est certainement ce qu’on retiendra de la crème de la crème, mélange entre un campus movie, un boys meet girl avec un fond conscient, au final Chapiron prends un lieu cinématographique, les grandes écoles, et le tord selon sa perception. Nous qui croyons que seuls les marginaux étaient approprié à sa vision de la jeunesse, Chapiron nous prouve le contraire.
Le grand avantage du cinéma de Chapiron est qu’il est très direct, s’il peut être critique ou analytique, il ne s’embarrasse pas d’effets de style ou de réflexions alambiquées. Cette spontanéité, qui peut parfois rendre assez mal comme le prouve le montage de la bande annonce de son dernier film, est si assez rare dans le cinéma français actuel pour qu’elle ne soit pas une raison suffisante pour apprécier son cinéma.
Alors si jamais le thème des écoles de commerce ne vous va pas, tournez vous vers Dog Pounds et ses adolescents délinquants enfermés dans un cercle de violence ou Sheitan, complètement délirant et présentant Vincent Cassel énergique comme jamais.
On vous laisse sur ce clip de La Caution; figurant dans Sheitan, et assez représentatif de ce à quoi il faut s’attendre avec Kim Chapiron.
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