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Idées

A travers l’affaire Publicis Omnicom rejaillit une nécessité en France d’une nouvelle relance économique

20.05.2014 par La Rédaction

Certaines nouvelles économiques transcendent les frontières naturelles. Très vite, celle ci a occupé les médias. Un mariage était annulé, alors que les bans étaient publiés… Tous parlaient des fiançailles publicitaires les plus inouïes de l’année : La fusion Publicis – Omnicom était, conjointement, gelée. Pourquoi n’a-t-elle pas marché ?

Aussitôt la nouvelle dévoilée, la place de Paris a jacassé. Les pubards ont échafaudé des points de vue, lors des déjeuners d’affaires ou les « after » américains. Les Britanniques ont lu plastiquement la réaction de Martin Sorrell qui a, élégamment, orienté le débat sur sa personne et WPP et ironisé ? La petitesse d’esprit faisait dire, en 1904, à Jean Jaurès : « Petitesse des vanités, bassesse des haines ». Franchement, le propos était malvenu. L’opinion publique s’est interrogée alors : « Mais de quoi parle-t-on ? » 

Un dossier compliqué…

Bien sûr, c’était compliqué : marier deux groupes de pub.-leaders, apprivoiser deux cultures, comprendre deux mentalités, additionner et capitaliser les différences, travailler ensemble, créer des passerelles, mutualiser des frais, définir les postes clés, être égaux dans la gouvernance et… garder son identité, garder son âme. Beaucoup de questions… Beaucoup de solutions …à trouver. Déjà, ce n’était pas simple. A cela s’ajoute, d’une part, les lenteurs administratives qui ont engendré des atermoiements, d’autre part, un capital humain mis à l’épreuve.

Effectivement, dans ce genre de projet, le facteur humain était ultra – vital, absolu et entier. J’ai la faiblesse de croire, encore, que lorsqu’on donne sa parole : c’est une question d’honneur. On ne revient pas dessus à la première bourrasque de difficultés. Or, ai-je bien lu le « Financial Times », « Les Echos » ou autres ? Le patron d’Omnicom, John Wren avait laissé percevoir son incertitude, en public.

Les vents d’opportunités et de facilités tournoyaient au-dessus du deal. Il faut dire qu’à l’époque du consumérisme, de la pensée Kleenex, beaucoup changent d’avis selon les influences. Il va de soi que, dans ce cas de figure, que la fidélité à une idée, à un cap, était essentielle à cette fusion. Elle devait dépasser le conjoncturel et les luttes d’influence des entourages.

Ce ne fut pas le cas. In fine, la finance a, aussi, semble-t-il, eu raison de la publicité. Les enjeux financiers, les enjeux de pouvoir étaient devenus une question problématique… A terme, la question se posait : se battre pour une idée, était-il trop romantique et typiquement français, fallait-il continuer ? La réponse est là. Et pourtant, nous sommes dans l’économie mondialisée où la France est d’une naïveté formidable. Et pourtant, existent déjà, des changements assez conséquents du panorama publicitaire mondial.

Google, Apple, Amazone, Facebook et d’autres… investissent la publicité, multiplient les offres directes via les citoyens du monde. Bref, rivalisent allègrement la pub. Et pourtant, la publicité est un formidable indicateur économique. Elle éclaire en amont sur la santé globale d’un pays.

De l’urgence d’anticiper…

Le métier de la communication et de la pub reste avant tout d’anticiper. Plus que jamais la publicité doit se réinventer, être à l’avant garde. Chers observateurs, chers acteurs économiques et politiques, ne faudrait-il pas encourager ce genre de défi, accélérer notre évolution ?

Chercher ailleurs et autrement les solutions « créatrices d’emplois ». Dans ce billet, je veux saluer la flamboyance d’un Maurice Lévy qui allie la vision et l’audace. A l’heure du déclin industriel, j’aime que l’on gamberge au dessus des plaines de Paris et que l’on n’oublie pas un nécessaire patriotisme économique. Je défends son panache et son courage d’aller plus loin et d’oser. Avoir, en France, des patrons de cette dimension est un atout pour le pays. J’apprécie également, un Bolloré qui se démène pour ses innovations, comprend le monde contemporain et va de l’avant.

J’aime un Dassault qui construit parmi les plus beaux avions au monde, s’affaire aujourd’hui avec les drones (le parcours de Marcel Dassault : une légende). J’aime des PSA-Peugeot-Citroën dont les histoires ont été si singulières et qui essayent de s’en sortir, j’apprécie France – Telecom avec Orange – money, innovation pour les clients débancarisés , un Bernard Arnault qui excelle dans le luxe, au niveau mondial et tant d’autres réussites … Ils représentent le patrimoine industriel de notre pays. Ils sont notre fierté économique. Ils sont les moteurs économiques pour créer des emplois. Tout cela, c’est aussi une façon de lutter contre notre diaspora économique et sociale. Alors, que notre industrie vacille. Nos marchés peinent à rebondir. L’emploi fait défaut.

Il faut des idées nouvelles, des moments majeurs où on doit pouvoir tracer un chemin, ensemble… Au passage, je crois aussi qu’on ne peut pas être sur les chemins, sans être soi-même le chemin. Dès lors, après que cette fusion Publicis-Omnicom ait été tristement mise en annexe : on se réjouit sous cape ?

Ou, on déclare que notre France a besoin de ces mousquetaires industriels- économiques ? On encourage les Monte- Cristo de l’entreprise ou pas ? Non seulement, je choisis la deuxième hypothèse et en plus, es qualité, même modestement, j’invite chacun à comprendre qu’en « guerre économique », la seule « résistance  » ne suffira pas. Qu’il faut aller de l’avant, revoir les alliances possibles, prendre de la hauteur, dessiner un sens commun, ouvrir tous les champs du possible.

D’autant plus que la concurrence est là, multiculturelle, puissante et très déterminée. Aujourd’hui, on a l’impression que beaucoup attendent les jours meilleurs ou de nouvelles configurations politiques. L’économie n’a pas le temps d’attendre. A travers cette histoire, on a besoin de bousculer les états d esprits, de faire re-germer une prise de conscience plus forte d’être plus solidaires. On a besoin d’incubateurs.(Pourquoi pas ébaucher l’idée d’un projet de TGV européen ?) Quelques uns ont des idées de relance de la croissance.

Une mpulsion symbolique : « La semaine de l’excellence française »

D’autres peuvent développer des marchés nouveaux. Ecoutons-les, contactons-les… De mon côté, je propose une impulsion symbolique et suggère de créer : « La semaine de l’excellence française, au passé, au présent et au futur ». Une semaine où on explique nos réalisations, où on refait une nécessaire pédagogie sur des légendes, (du navire Le France aux TGV, du Concorde à Airbus, des bio-technologies, des nouvelles technologies de l’information, jusqu’à Technip dans le forage, etc…). Les belles réussites existent.

Cette semaine pourrait enclencher de nouveaux projets. Elle permettrait de tisser des alliances entre l’économie, le politique et la finance. Une semaine où l’on pourrait bâtir une « politique exceptionnelle d’accompagnement » de projets et d’aides à la réalisation. Il est vital que le politique entre mieux dans la « danse de l’économie », appréhende différemment l’industrie et les services.

Le politique peut insuffler une dynamique, travailler avec une simplification administrative, créer de la richesse et arrête de taxer et taxer encore. Le politique : c’est décider. Mais décider de façon pragmatique, au cas par cas, en intelligence économique. Réfléchir à quand, comment, avec qui ? Chacun comprend que l’on a besoin terriblement de concret, aujourd’hui et maintenant…

La Rédaction


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