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CANNES // Billet d’humeur de l’Artichaut 6 et 7

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La sélection 2014 a cela de particulier d’être assez linéaire. On a la chance de ne pas avoir de mauvais films, ceux dont on ressort fulminant de rage contre le réalisateur, estimant qu’il a jeté en l’air tant d’argent, qu’il a gâché notre temps et ceux de tant d’autres personnes. On vous racontera demain pourquoi ce fut notre sentiment lors de la projection du dernier film des frères Dardenne.

Cronenberg et Rohrwacher, deux coups réussis

Ce n’est le cas ni de Maps to the stars ni de Meraviglie, deux films que nous avons particulièrement aimés. Le premier, Maps to the stars, parce que Cronenberg se surpasse – alors même que l’on aurait pu penser que Dead Ringers incarnait l’apogée de son génie.

Alice Rohrwacher, pour sa part, dans son film Meraviglie nous fait un très beau et très simple récit de la vie d’une famille du centre de l’Italie, en marge de la société. Une très belle réflexion sur la marginalité, les relations familiales en huis clos et un aperçu de la télévision telle que l’on a pas l’habitude de la voir en France.

A la recherche des films d’auteur

En outre, il faut chercher les véritables films d’auteur, les prises de risques dans les sélections alternatives, comme dans celle de La Quinzaine des Réalisateurs (fondée en 1968, pendant la révolution culturelle) et la récente sélection ACID. C’est en parcourant ces sélections que nous avons eu la chance de découvrir Les combattants de Thomas Cailley avec Adèle Haenel, un réel coup de coeur.

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