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CANNES – le Billet d’humeur de l’Artichaut 1, 2 et 3

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Il fait beau sur la Croisette, on pourrait commencer notre premier billet d’humeur comme ça mais on ne le fera pas. Cannes est la référence du cinéma indépendant en Europe, avec la Berlinade. Ses films sont le reflet des polémiques sociales. Pas assez de femmes réalisatrices, la condition d’intermittent. Les années passent et les combats restent.

Ce qui reste aussi est une vielle tradition cannoise, la haine professée contre le film d’ouverture. Grace de Monaco n’entravera pas le cycle cette année, Dahan ayant proposé une version unaniment décriée de vie de la princesse du rocher. Comme ils l’avaient promis, Nicole Kidman et Tim Roth, les acteurs principaux se sont repliés dans leur chalet isolé dés les premières huées des projections presse. Les journalistes sont de ceux qui affichent ouvertement leur mécontement devant une oeuvre artistique médiocre.

Ils sont aussi de ceux qui sortent hilares d’un film excellent. Le film projeté auhourd’hui en faisait parti. Relationes Salvajes est un outsider de la compéition, la commission en a étonné beaucoup en choisissant le jeune réalisateur pour présenter son troisième film dans la prestigieuse selection officielle.

Damian Szifron signe 7 portaits magnifiques et terribles à la fois. L’Humour macabre lie les 7 portraits et serez coupable d’en rire. Mais le cocasse est irrésistible. Sa sélection est un signe sinon une reconnaissance.

 

L’autre découverte du jour concerne le dernier film de Cecile Sciamma (TomBoy, La naissance des pieuvres). Cet « anti conte de Fée » est juste et sort de l’écueil habituel du misérabilisme pour présenter des portraits croisés d’adolescents luttant contre un inévitable destin.

 

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