Le grand cirque du festival continue et s’accélère même. Presque la moitié des films en compétition ont été présenté. Les critiques se discutent autour d’un verre de champagne sur des terrasses d’immeubles et beaucoup s’accordent pour dire que Timbuktu et Relatos Salvajes se démarquent.
C’est pourtant dans la quinzaine des réalisateurs et la sélection ACID qu’il faut chercher les meilleures projections. On attends avec impatience Le petit Quinquin de Bruno Dumont, pour se consoler d’avoir perdu notre temps devant La chambre bleue de Mathieu Amalric.
« Saint Laurent » reste quand même bien en dessous de ce qu’on attendait
Film très attendu aussi, on a pu voir la version du Biopic de Saint Laurent de Bertrand Bonello. Meilleur en tout point de vu au Jalil Lespert, Saint Laurent reste quand même bien en dessous de ce qu’on attendait, au vu de notre admiration pour le créateur génial. Si la réalisation d’un biopic est hasardeuse, celui ci a au moins le mérite de nous présenter les deux visages du couturier.
Avec les rôles féminin imposés par la production (ce qui explique en partie les énormes erreurs de Casting comme Léa Seydoux ou Amira Casar), et l’interdiction d’utiliser les modèles originaux de Yves Saint Laurent, l’entreprise était d’emblée délicate. Il convient alors de saluer l’effort de Bertrand Bonello.