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Cannes: «Mommy» de Xavier Dolan, Palme d’or 2014?

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Xavier Dolan dans son film «Les Amours imaginaires» (Photo: MK2 Diffusion)

Quelques mois après avoir présenté «Tom à la ferme» à la Mostra de Venise, Xavier Dolan est de retour sur la Croisette avec «Mommy». Le cinquième long-métrage du réalisateur québécois semble être la révélation de ce 67ème festival de Cannes. La presse est littéralement conquise.

Veuve depuis trois ans, Diane (Anne Dorval) récupère la garde de son fils, Steve (Antoine Olivier Pilon), expulsé d’un centre correctionnel, où il a déclenché un incendie. L’adolescent, bipolaire et violent, est ingérable pour son entourage. «Mommy» est l’histoire de leur relation houleuse.

«A 25 ans, Xavier Dolan est un des cinéastes contemporains les plus talentueux. Cadreur et directeur d’acteurs hors pair, il insuffle à ses films, celui-ci en particulier, une incroyable énergie», s’enthousiasme Le Monde, qui parle du «film le plus stupéfiant qu’on ait vu durant cette quinzaine» et d’une fin «absolument bouleversante».

Dolan «a créé la surprise que les festivaliers n’attendaient plus», estime RTL. «La réalisation, les couleurs lumineuses, tout est parfaitement maîtrisé.» «Que dire de la bande son, si ce n’est qu’elle est parfaite. Dido, Céline Dion (On ne change pas), Oasis, Counting Crows reflètent les émotions de Steve tout au long du film.» Le spectateur «passe du rire aux larmes en une scène». 

«On retrouve dans ‘Mommy’ la ‘patte’ de Xavier Dolan : un film émouvant et très coloré, au plus près de ses personnages, une mise en scène et une lumières très maîtrisées, des plans parfois tournés au ralenti, accompagnés d’une bande son très présente», souligne l’AFP. «Nouveauté : le tournage en format 1:1, qui place sur l’écran le film dans un carré parfait.» 

Pour Première, «le Rimbaud du cinéma, le Québécois fiévreux signe en effet avec ‘Mommy’, portrait d’une famille monoparentale dysfonctionnelle, un film porté tout du long par la grâce».

L’Express
parle d’acteurs «formidables» et assure que «les dialogues fleuris font mouche et provoquent du rire en cascade». «Mommy est un vrai choc.»

«J’ai tué ma mère», le premier film de Xavier Dolan, abordait déjà le thème du rapport fils/mère. Mais «ce n’est pas la même histoire», a assuré dans un entretien à l’AFP le cinéaste. «’J’ai tué ma mère’ était mon film le plus personnel, c’est ma vie, mon histoire, ‘Mommy’ non.»

«’J’ai tué ma mère’, c’est une crise d’adolescence. Ici on parle de gens qui s’aiment profondément mais dont l’amour est mis à l’épreuve par la vie elle-même, par la maladie et par le système qui les ostracise.» «C’est le film dont je suis le plus fier.»
 

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