L’Equipe de France a rendez-vous avec la sélection norvégienne pour son premier match de préparation ce mardi 27 mai à 21h à Saint-Denis. Une équipe à la portée des joueurs de Deschamps, qui en profitera pour faire jouer ses remplaçants, voire ses réservistes, dans l’optique de conserver la dynamique du groupe. Une opportunité pour les deuxièmes et troisièmes couteaux d’impressionner le sélectionneur, mais aussi quelque 70 000 supporters qui attendront une démonstration de leurs protégés.
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Mavuba, remplaçant au milieu de terrain, pourrait bien bénéficier du turnover de Deschamps et débuter à la place de Paul Pogba. (shutterstock.com)
Huit jours après l’installation à Clairefontaine, le groupe tricolore va pouvoir (re)mettre son homogénéité à l’épreuve face à une formation norvégienne correcte mais à sa portée. Didier Deschamps n’alignera pas son équipe type et privilégiera ses éléments les plus en forme ; autrement dit les premiers arrivés pour la préparation. Toutefois, la rencontre de ce soir recèle quelques enjeux qui relancent son intérêt.
Sakho : de héros en capitaine
La dernière fois qu’il a foulé la pelouse du Stade de France, Mamadou Sakho avait inscrit un doublé importantissime et propulsé l’Equipe de France au mondial brésilien. 6 mois plus tard, l’ancien du PSG a pris une nouvelle dimension parmi les Bleus, s’appuyant sur cette performance donc et sur une saison solide avec Liverpool. Il incarne mieux que personne dans le groupe France cette nouvelle envie, ce nouvel état d’esprit qui consiste à se dépasser pour le maillot bleu.
Autrefois considéré comme un mauvais garçon, à la limite de la décence (il a plusieurs fois été à l’origine d’altercations avec des journalistes), le défenseur central s’est depuis racheté une conduite et a gagné en maturité. Au point de se voir confier le brassard de capitaine : il assurera l’intérim le temps qu’Hugo Lloris atteigne son rythme de croisière.
Nouvelle opportunité pour Stéphane Ruffier
Il y a quatre ans jour pour jour, Ruffier honorait sa première et unique sélection. Pour l’anecdote, c’était contre la Norvège, adversaire du soir des Bleus. Il est cependant difficile de trouver d’autres similitudes entre ces deux sélections : le 10 août 2010, la France venait de se faire sortir piteusement en phase de groupes, finissant dernière d’un groupe qui semblait à sa portée (Uruguay, Mexique et Afrique du Sud). Laurent Blanc avait alors pris les commandes de l’EDF et entamé une ère de reconstruction.
A l’heure de retrouver les Norvégiens, le portier stéphanois qui profite du forfait de Steve Mandanda se présente en pleine confiance et profitera sans doute de cette opportunité pour prouver que les 30 Bleus sont tous concernés, à commencer par les doublures.
Des places à prendre dans l’équipe type
Le dernier enjeu de ce match concerne la hiérarchie parmi les 30 Bleus. En effet, Deschamps n’a pas exclu la possibilité de faire jouer les réservistes. Simple turnover ou pression réelle pour les cadres ? On pencherait pour la première option, sachant que le sélectionneur mise beaucoup sur la cohésion de son groupe. Bacary Sagna et Matthieu Debuchy commenceront leur duel pour le poste de latéral droit, tandis que les milieux remplaçants Grenier, Mavuba et Sissoko joueront pour certains au minimum une mi-temps. Il reste un dernier ticket à prendre sur le côté droit, où le gaucher pur Griezmann tentera d’étouffer la concurrence de Loïc Rémy.
Retrouver le résumé de la rencontre ainsi qu’un portrait des supporters dès demain sur JOLPress.
Un article d’Hugo Bruchet pour JOL Press