Les sélectionneurs ont tous communiqué leurs joueurs pour la 20e édition de la Coupe du Monde. L’occasion pour JOL Press de se pencher sur chaque groupe de qualifications, évaluer les favoris et peser les chances des outsiders. La France tentera de retrouver les huitièmes de finale dans un groupe E largement à sa portée.
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La sélection suisse aura le statut de favori avec l’Equipe de France dans un groupe E très abordable. (shutterstock.com)
Suite du tour d’horizon* des groupes qualificatifs pour la phase finale du championnat du monde. On attaque les quatre derniers groupes de la compétition avec le plus faible : le groupe E, qui opposera l’Équateur, la France, le Honduras et la Suisse.
Les Bleus, gâtés par le tirage, sont attendus au tournant
Les modalités du tirage au sort de la Coupe du Monde, tout comme le système de points du classement FIFA, ont alimenté la polémique au moment de découvrir les huit groupes. Difficile d’expliquer la différence de niveau abyssale entre le groupe D (Italie, Angleterre, Uruguay, Costa Rica) et le groupe E (Équateur, France, Honduras, Suisse). Mais l’Equipe de France ne s’en plaindra sûrement pas; véritable miraculée des barrages (0-2, 3-0 face à l’Ukraine), elle se retrouve désormais dans ce qu’on a vite appelé le groupe le plus faible de cette 20e édition de la Coupe du Monde.
Didier Deschamps a décidé de miser sur un effectif jeune, dont l’expérience en compétition internationale est limitée. Parmi les 23, seuls cinq étaient du Mondial 2010 en Afrique du Sud ; Ribéry est le seul rescapé de l’épopée de 2006. L’EDF a donc fait sa révolution, après des fiascos retentissants en compétitions internationales. Le sélectionneur pourra compter sur des cadres en pleine réussite dans leurs clubs respectifs, comme Benzema au Real Madrid, Pobga à la Juventus Turin et Matuidi au Paris Saint-Germain. Hugo Lloris sera capitaine d’un escadron bleu en quête de rédemption et supérieur en termes de qualité à ses opposants. La préparation à Clairefontaine a commencé depuis lundi ; les tricolores y réviseront leurs gammes avant de débuter le Mondial brésilien avec une ambition retrouvée. Les 23 Bleus en détail.
La Suisse ou l’Équateur pour accompagner les Bleus ?
La Nati d’Ottmar Hitzfeld tentera de jouer la première place avec la sélection française. La Suisse est actuellement 8e au classement FIFA ; un rang élevé que certains observateurs ont du mal à expliquer : les Helvètes n’ont pas disputé de phase finale en compétition internationale depuis leur huitième de finale lors de la Coupe du Monde 2006. Ils n’étaient même pas qualifiés pour l’Euro 2012… Les compatriotes de Sepp Blatter iront néanmoins au Brésil avec des joueurs intéressants ; on pense à Lichtsteiner, le latéral droit de la Juve, Inler de Naples et Shaqiri du Bayern Munich.
Enfin, l’Equateur tentera de créer la surprise malgré un effectif disparate. Emmenée par leur star mancunienne Luis Antonia Valencia, la « Tri » débutera son Mondial face à la Suisse le 15 juin. Une victoire contre la Nati relancerait l’intérêt de ce groupe E, et avec lui leurs chances de voir les huitièmes de finale pour la deuxième fois de leur histoire. Le Honduras, qui participera à son troisième championnat du monde devra se surpasser pour créer l’exploit ; la Bicolor est cependant moins à plaindre que les autres petits poucets puisqu’elle évoluera dans le groupe le moins relevé de la compétition.
Les grands joueurs
Equateur : Valencia
France : Lloris, Ribéry, Benzema
Honduras : Palacios
Suisse : Inler, Lichtsteiner
Les pépites :
Equateur : Caicedo
France : Pogba, Varane, Griezmann
Honduras : Garrido
Suisse : Shaqiri, Stocker
Le programme :
Dimanche 15 juin à 18h : Suisse-Equateur (Brasilia)
Dimanche 15 juin à 21h : France-Honduras (Porto Alegre)
Vendredi 20 juin à 21h : Suisse-France (Salvador)
Samedi 21 juin à 00h : Honduras-Equateur (Curitiba)
Mercredi 25 juin à 22h : Suisse-Honduras (Manaus)
Mercredi 25 juin à 22h : Equateur-France (Rio de Janeiro)
* Notre focus sur le Groupe A, notre focus sur le Groupe B, notre focus sur le Groupe C, notre focus sur le groupe D.
Un article d’Hugo Bruchet pour JOL Press