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En route vers le Brésil… Focus sur le Groupe F

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Les sélectionneurs ont tous communiqué leurs joueurs pour la 20e édition de la Coupe du Monde au Brésil. L’occasion pour JOL Press de se pencher sur chaque groupe de qualifications, évaluer les favoris et peser les chances des outsiders. Aujourd’hui, on se penche sur le groupe F qui abrite l’un des favoris de la compétition : l’Argentine.

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Pour le retour du trophée roi en Amérique du Sud, les Argentins devront faire mieux qu’en 2010, où ils avaient été giflés en quart 4-0 face à l’Allemagne. (shutterstock.com)

Suite du tour d’horizon des groupes qualificatifs pour la phase finale du championnat du monde. Le Nigeria et la Bosnie tenteront de surprendre l’Argentine dans un groupe où l’Iran jouera le rôle du médiateur.

L’Albiceleste en quête de rédemption

Cela fait bientôt 30 ans que la bande à Maradona remportait sa deuxième Coupe du Monde. C’était au stade Azteca de Mexico devant plus de 114 000 spectateurs. Ce jour-là, les Argentins s’étaient imposés 3-2 contre la RFA, et confirmaient leur statut de grande nation du ballon rond, après le sacre de 1978 à domicile. Depuis ? Une victoire en Copa America, qui date de 1993. 21 ans d’attente et de déception pour le public argentin. Dernier échec cuisant en date : une rouste, une vraie, distillée par la Mannschäft en quart de finale du Mondial. 4-0, le score est sans appel pour la sélection argentine et son capitaine Lionel Messi.

Le sélectionneur Alejandro Sabella, en place depuis 2011, tentait d’analyser le malaise de l’Albiceleste : « La pression de notre peuple est tout simplement énorme… La sélection a besoin de faire une grande Coupe du Monde ; mes joueurs aiment tant jouer pour leur pays ! ». La pression, le quadruple Ballon d’Or Lionel Messi la gère moins bien en équipe nationale. Son statut de star planétaire, voire de meilleur joueur du monde, n’est pas totalement acquis dans sa terre natale. Gabriel Heinze, international à la retraite et ancien joueur du PSG et de Manchester United notamment, dresse le constat suivant : « Chez nous tu ne seras jamais consideré comme un dieu du foot si tu ne gagnes rien avec l’Albiceleste ». Sûrement une référence à Diego Maradona, toujours adulé dans son pays, et qui avait été l’élément clé des victoires de 1978 et 1986.

Pour tenter d’écrire une nouvelle ligne dans le palmarès argentin, Sabella pourra s’appuyer sur des joueurs de renommée internationale comme Messi bien entendu, mais aussi Aguero, Di Maria, Higuain ou Lavezzi. Une armada offensive qui laisse rêveur, mais qui cache partiellement les secteurs du milieu et de la défense, vieillissants et moins talenteux qu’en attaque. L’Argentine n’aura pas le temps de gamberger dans ce groupe F, puisqu’elle débutera son championnat du monde face à l’autre favori pour la qualification : la Bosnie.

Bosnie : une première et de l’ambition

En finissant première de son groupe de qualification de la zone Europe, la Bosnie a validé de la plus belle des manières son billet pour le mondial brésilien ; le premier de son histoire. Une belle récompense pour les coéquipiers d’Edin Dzeko, dont la sélection a disputé son premier match officiel il y a bientôt onze ans (une victoire 3-1 contre l’Iran, le 6 juin 1993). Les Bosniens se souviendront longtemps de leur première rencontre dans la compétition reine, puisqu’ils affronteront l’Argentine à Rio, dans un stade à guichets fermés.

« Les Dragons » sont favoris pour accompagner l’Albiceleste en huitièmes de finale. Ils feraient cependant une erreur en sous-estimant les vainqueurs de la CAN 2013 et grande nation africaine : les Super Eagles du Nigéria. En quatre participations, la sélection de Stephen Keshi est parvenue à se hisser en phase finale à deux reprises. Le sélectionneur pourra s’appuyer sur cette régularité et sur des joueurs confirmés (Enyama, Obi Mikel, Emenike) pour réitérer la performance. Les nigérians auront une belle occasion de s’affirmer dans ce groupe F en débutant par une victoire contre l’Iran à  Curitiba. Comme chaque petit poucet de la compétition, l’Iran ne pourra jouer que le rôle de médiateur et mettra en danger la nation qui ne parviendrait pas à les vaincre.

Les grands joueurs

Argentine : Messi, Di Maria, Aguero, Mascherano

Bosnie : Dzeko, Pjanic 

Iran : Dejagah

Nigeria : Enyama, Obi Mikel

Les pépites

Argentine : Palacio, Di Santo, Alvarez

Bosnie : Begovic, Salihovic

Iran : Azmoun

Nigeria : Moses, Emenike

Le programme

Lundi 16 juin à 00h : Argentine-Bosnie (Rio de Janeiro)

Lundi 16 juin à 21h : Iran-Nigeria (Curitiba)

Samedi 21 juin à 18h : Argentine-Iran (Belo Horizonte)

Dimanche 22 juin à 00h : Nigeria-Bosnie (Cuiaba)

Mecredi 25 juin à 18h : Bosnie-Iran (Salvador)

Mecredi 25 juin à 18h : Nigéria-Argentine (Porto Alegre)

Les autres groupes

Notre focus sur le Groupe A

Notre focus sur le Groupe B, 

Notre focus sur le Groupe C

Notre focus sur le groupe D,

Notre focus sur le Groupe E.
 

Un article d’Hugo Bruchet pour JOL Press

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