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Le PSG, roi sacré contre Rennes au Parc des Princes?

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Après quelques semaines d’atermoiements, le matche de ce soir contre Rennes sera peut-être le bon. Poussif depuis son élimination contre Chelsea en Ligue des champions, le club parisien pourrait retrouver des couleurs au Parc des Princes, devant son public. Champion de France en titre, il fêterait ainsi son deuxième trophée d’affilée, et deviendrait le premier club à réussir cette performance depuis l’hégémonie de l’Olympique lyonnais entre 2002 et 2008.

Zlatan Ibrahimovic en chasseur de trophées

Surtout, l’équipe francilienne comptera un retour de poids dans son effectif, en la personne du géant suédois Zlatan Ibrahimovic. Blessé depuis le quart de finale aller de Ligue des Champions, l’attaquant a vu son équipe patiner quelque peu sans lui. Entre un Edinson Cavani décisif par intermittence et un Thiago Silva loin de son meilleur niveau, la présence du meilleur buteur de Ligue 1 pourrait galvaniser des troupes psychologiquement friables ces temps-ci.

En course pour décrocher (pour la deuxième fois d’affilée en deux saisons !) les titres de meilleur buteur et meilleur joueur du championnat, le Scandinave offrira-t-il le titre sur un geste de magicien ? L’histoire serait belle, surtout après le but « zlatanesque » inscrit par le fantasque portugais du Real Madrid Cristiano Ronaldo, le week-end dernier.

Peanuts pour Pinault

Rennes se présente ce soir Porte de Saint-Cloud en parfaite victime expiatoire. Dépité par la seconde défaite de son équipe contre Guingamp en finale de la Coupe de France, François Pinault a fustigé l’attitude et le jeu indigents de ses joueurs. Le Stade rennais, club dont il est propriétaire, n’a en effet plus rien gagné depuis 1971.

Face à la virginité du palmarès moderne des bretons se présente donc l’ogre parisien. Pas encore rassasié de titres majeurs, il a pourtant laissé ses supporters sur leur faim ces dernières semaines. Envolées, les espérances européennes. Disparu, le jeu léché, offensif et chatoyant mis en place par Laurent Blanc.

Bonnet blanc et blanc bonnet

Néanmoins, en football encore plus qu’ailleurs, peu importe la manière puisque tous les buts comptent. Laurent Blanc signerait tout de suite pour une courte victoire et un sacre laborieusement obtenu ce soir. Le PSG pourrait même être champion sans jouer si son dauphin, Monaco, ne s’imposait pas contre Gingamp sur son Rocher.

Nasser al Khelaïfi, président qatari du Paris-Saint-Germain, verrait sûrement d’un bon œil un sacre obtenu les armes à la main par une démonstration éclatante de football. Mais quel que soit le scénario, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Le titre tend les mains au PSG. Un rayon de soleil attendu au milieu de la grisaille actuelle du fair-play financier…

Liesse et liasses

Alors que Michel Platini, président de l’UEFA, brandit l’épée de Damoclès de sanctions économiques et sportives à l’endroit du club parisien, Laurent Blanc se veut optimiste. Le PSG pourra de toute façon sortir le chéquier cet été. Et renforcer encore plus une équipe auréolée d’un deuxième trophée hexagonal.

Les caméras seront aussi braquées sur les rues de la capitale ce mercredi. Au Trocadéro par exemple, où des groupes de supporters violents avaient fêté le sacre du PSG en mettant à sac la place du 16ème arrondissement l’an dernier. Quand sacre rime avec sac, la victoire et la fête deviennent presque une défaite…

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