Une application permet à ses clients d’envoyer leurs voisins faire les courses dans l’épicerie du coin. Le service est payant et vise à concurrencer les géants de la livraison à domicile.
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Le Silicon Valley, paradis pour les créateurs d’applications. Crédit : Shutterstock
Encore une nouvelle application révolutionnaire qui vient de la Silicon Valley. Instacart, baptisée ainsi par son créateur Apoorva Mehta, n’est pas simplement un nouveau moyen de faire ses courses en ligne. Cet ancien employé du géant Amazon a voulu baser son système sur le modèle participatif. Au lien de choisir ses produits et d’ouvrir à un livreur en uniforme, c’est un particulier qui vous amènera vos produits qui auront été achetés dans un magasin à proximité de chez vous.
Livraison en 1h
Un système qui se base donc sur les commerces de proximité au détriment des grandes enseignes alimentaires. Mais là où Instacart se démarque vraiment, c’est dans ses délais de livraison. La plupart des entreprises ont des difficultés pour garantir une livraison dans la journée avec leur service de commande en ligne quand Instacart assure que ses clients sont livrés en seulement une heure après avoir fait leur choix. Son secret est simple : une multitude de petites astuces pour faciliter le travail du livreur, ou « personal shoper ».
Outre le fait qu’il soit dans le quartier du client tout comme le magasin où il doit récupérer les produits, il est équipé d’applications spéciales lui permettant par exemple de localiser ce qu’il doit prendre dans les rayons et le trajet le plus court en chariot pour les récupérer. Néanmoins, les livraisons d’une heure restent plutôt rares. En moyenne, une commande est livrée en 2 ou 3 h, ce qui reste néanmoins beaucoup plus rapide que ses concurrents.
Un service coûteux
Mais tout à un prix. Pour être livré en moins d’une heure par exemple, il vous en coûtera 14,99$ et le nombre de produits commandés doit être limité. Les livraisons de plus de 35$ sont gratuites… si vous avez souscrit à un forfait de 99$ par an. Autre bémol, les prix des produits sont souvent plus importants que la moyenne. Enfin, Instacart rechigne à communiquer sur le salaire de ses « personal shoper » basé sur des critères très variables, comme le nombre de produits ou le poids total de ceux-ci.
Pour le moment, l’application n’est disponible que dans trois villes américaines : San Francisco, Chicago et Boston. Mais le service devrait s’étendre rapidement. Son créateur Apoorva Mehta a annoncé le 16 juin une levée de fond de 44 millions de dollars.
