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Depuis plus d’une semaine, une vidéo de deux minutes circule sur le web et la page officielle du street-artist. La vidéo est un condensé du mois que l’artiste londonien a passé à New York en octobre dernier. « Banksy était un artiste en résidence à New York » annonce la voix off de la vidéo avant d’énumérer les événements marquants de son voyage transatlantique:
Parcours itinérant
Chaque jour pendant un mois, le street artist, qui n’a toujours pas révélé sa véritable identité, a réalisé une œuvre sur un mur de la Grosse Pomme.
Si son projet itinérant intitulé «Better Out Than In» (mieux vaut dehors que dedans) a attiré de nombreux fans, il a aussi déclenché la fureur de certains propriétaires, de la police, et du maire Michael Bloomberg qui a déclaré : « Les graffitis dégradent les propriétés, c’est une signe de décadence et de perte de contrôle. Il y a des endroits pour l’art, et d’autres qui ne le sont pas. »
Certaines de ses œuvres ont été taguées, et d’autres ont dû être mises sous surveillance, protégées par des grilles et des vigiles, pour ne pas être vandalisées.
Oeuvres originales vendues à la sauvette
La vidéo, visionnée par près de 100 000 personnes, revient également sur le stand qu’a fait secrètement installer Banksy à quelques rues de Central Park proposant plusieurs de ses pochoirs originaux.
Alors que certaines de ses œuvres sont estimées à 20 000 dollars, les toiles vendues à la sauvette ne dépassaient pas les 60 $. Seulement trois personnes en ont acheté, pour un total de 420 dollars, soit 309 euros de bénéfices. « Je sais que le street art peut de plus en plus sembler la partie marketing d’une carrière d’artiste, j’ai donc voulu faire de l’art, sans prix. Il n’y a pas de galerie, ou de film, ou de livre. C’est inutile. Et j’espère que cela veut dire quelque chose », avait expliqué Banksy dans une interview accordée au journal New York Village Voice.