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Ces jeunes diplômés qui partent trouver du travail à l’étranger

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De nombreux jeunes français sont tentés de partir à l’étranger (Photo: Shutterstock.com)

JOL Press : Quel est votre niveau de formation ?
 

Lucie : Après avoir obtenu un Bac ES en 2006, j’ai suivi une année de prépa en arts appliqués dans le Nord. J’ai obtenu un BTS en Communication visuelle – multimédia, puis j’ai passé un an en Flandres où j’ai validé une licence en Graphic design. 

JOL Press : Une fois diplômée, comment s’est passée votre entrée dans la vie active ?
 

Lucie : Je suis retournée vivre chez mes parents. Pendant plusieurs mois, j’ai envoyé de nombreuses candidatures, mais ça n’a rien donné. J’ai assez rapidement décidé de m’établir en graphiste freelance. Pendant deux ans et demi, j’ai jonglé entre cette activité, quelques boulots alimentaires et beaucoup de missions bénévoles pour ne pas rester inactive. J’en ai profité pour enrichir mon book de projets créatifs personnels.

JOL Press : Au bout de combien de temps avez-vous envisagé de partir à l’étranger ?
 

Lucie : Après environ un an de galère, j’ai eu l’idée de retourner en Flandres car j’avais aimé cette immersion dans une autre culture avec des codes différents. Je ne misais pas tout sur un départ à l’étranger. Je pensais simplement que ça pourrait apporter du relief à mon CV. 

JOL Press : Pourquoi avoir choisi le Canada ?
 

Lucie : C’est une opportunité qui est arrivée pile au bon moment. Un ami d’ami avait besoin d’un webdesigner à Montréal.

Je ne connaissais pas encore l’engouement que ce pays suscitait, mais je savais qu’il avait la réputation d’être accueillant et qu’il cherchait à renforcer son identité francophone. J’ai foncé car je ne voulais pas laisser passer cette chance de réussir, même loin de chez moi.

JOL Press : Quelles ont été les conditions pour partir ? 
 

Lucie : J’ai participé au programme EIC (Expérience Internationale Canada) qui permet aux jeunes de 18 à 35 ans d’effectuer, entre autres, un PVT (Programme Vacances-Travail), un stage ou un job d’été. Comme j’avais déjà trouvé mon entreprise, j’ai pu commencer par un stage indemnisé pendant 6 mois dès l’été 2013.

On m’a ensuite délivré un permis de travail Jeune Professionnel car l’entreprise a décidé de me prolonger avec un contrat de 18 mois. Dans quelques mois, si tout se passe bien, j’engagerai des démarches pour prolonger mon séjour.

JOL Press : A votre avis, pourquoi cela a-t-il été plus simple de trouver du travail au Canada qu’en France ? 
 

Lucie : Le Québec a besoin de main-d’œuvre qualifiée et mise en partie sur l’immigration pour pallier à ce manque (le gouvernement facilite l’immigration pour les travailleurs dans certains domaines : communication, aéronautique, biotechnologies etc).

Contrairement à la France, les entreprises canadiennes privilégient beaucoup plus l’expérience que les diplômes. Ils veulent du concret, savoir combien de points de croissance on peut leur apporter. D’une façon générale, le but d’un entretien n’est pas de piéger le candidat mais de lui donner les moyens d’offrir le meilleur de lui-même.

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[image:2,s] Plan Solidarité Emploi, le 1er réseau social d’aide au retour à l’emploi 

Plan Solidarité Emploi a pour ambition de préserver les demandeurs d’emploi des dangers de la désocialisation, un des symptômes les plus destructeurs du chômage. 

Réseau d’entraide et de solidarité sans équivalent, Plan Solidarité Emploi met en relation des demandeurs d’emploi et des professionnels en poste ou à la retraite. 

Ces « compagnons de l’emploi » sont volontaires pour écouter et orienter ceux qui en ont besoin. 

JOL Press – média citoyen sur Internet – soutient Plan Solidarité Emploi. 

Aujourd’hui, nous travaillons tous pour l’emploi ! 

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