Les épreuves du brevet des collèges ont débuté ce jeudi 26 juin. Pourtant, des parents d’élèves et des enseignants s’interrogent encore sur son utilité.
[image:1,I]
816 000 élèves de Troisième passent aujourd’hui et demain les épreuves du diplôme du Brevet des collèges (Photo: Michael/Flickr)
Deux matinées et un après-midi d’épreuves
Le Brevet des collèges 2014 débute ce jeudi 26 juin par l’épreuve de français et les mathématiques. Ce matin, les étudiants de Troisième ont du lire et comprendre le texte de théâtre de Charlotte Delbo « Une scène jouée dans la mémoire » puis répondre à une série de questions. Suivies d’une réécriture et une dictée. Demain laissera place à l’épreuve d’Histoire-Géographie/Education civique.
Une utilité remise en question
Le Conseil Supérieur des Programmes a posé la question du maintien du diplôme du Brevet. Beaucoup s’opposent à l’évaluation des élèves sous la forme d’un examen et recommandent un contrôle continu à 100%. Le brevet est avant tout très cher. Il est aussi très contraignant: Il termine de façon prématurée l’année des collégiens avec la réquisition des centres d’examens. Enfin, le brevet a lieu après le dernier conseil de classe des élèves. Il n’est donc pas déterminant pour le passage en classe suppérieure.
Un diplôme essentiellement symbolique
En réalité, à en croire les professeurs, le Brevet est surtout dissuasif et agit comme une menace sur l’élève. Il prend la forme d’une échéance et pousse les élèves les plus fainéants à se mettre au travail. Enfin, le Brevet est surtout symbolique: il marque la toute première étape dans le parcours d’un collégien.
