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La «goal-line technology» s’invite dans le Mondial

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Si la France a largement remporté son match face au Honduras dimanche 15 juin à Porto Alegre (3-0), c’est en partie grâce à une nouvelle technologie révolutionnaire. La « goal-line technology » permet à l’arbitre de savoir de manière quasi instantanée si le ballon a franchi la ligne. Hier soir, le deuxième but de Karim Benzema n’aurait probablement pas été accordé sans cette nouveauté utilisée de manière officielle pour la première fois en Coupe du Monde.

Une action en deux temps

A la 48ème minute du match, l’attaquant français reprend un ballon de Yohan Cabaye qui frappe le poteau, avant d’aller rebondir sur la main du malheureux gardien hondurien qui le rentre dans son propre but. L’action se déroule très rapidement et les téléspectateurs comme les supporters dans le stade restent dubitatifs : impossible à l’œil nu et à vitesse réelle de savoir s’il y a bien but. Pourtant, l’arbitre n’hésite pas une seconde et valide après un rapide regard vers sa montre. Le système utilisé pour cette Coupe du Monde est le hawk-eye (œil de faucon) que les amateurs de tennis connaissent déjà bien.

Grâce à des caméras haute résolution placées à des points stratégiques du terrain, l’arbitre a pu recevoir en une seconde un message sur une montre spéciale lui indiquant qu’il y avait but. Moins d’une minute plus tard, le monde entier visualisait la projection en 3D du ballon franchissant bien la ligne du but hondurien sans aucun doute possible.

Controverse stérile

Seule petite confusion pour certains commentateurs et supporters encore peu familiers du système, la projection 3D du but a d’abord montré la frappe sur le poteau où le ballon n’a pas franchi la ligne avant de montrer la deuxième partie où le gardien hondurien commet son erreur et rentre le ballon dans le but. Le commentateur de la BBC Jonathan Pearce a par exemple été l’objet de moqueries de la part des internautes après avoir parlé de but « controversé » et déclaré à l’antenne que « si l’arbitre a un doute, il ne devrait pas accorder le but. »

Il faut également noter que cette technologie n’est pas vraiment nouvelle. Outre le tennis, elle est déjà utilisée en MLS, l’équivalent de la Ligue 1 aux États-Unis, et a fait ses premiers pas en compétition internationale avec la Coupe des Confédérations l’année dernière. Pour ceux qui ont manqué le match, voici le but et la projection 3D de la goal-line technology qui a permis de le valider.

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