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Seth Rogen, le réalisation du film «The Interview» reste imperturbable face aux menaces nord-coréennes (Photo:MattDeTurk/Flickr).
Le scénario à l’origine de l’incident diplomatique
Le scénario est digne d’une comédie potache américaine. Un présentateur de télévision et son producteur partent en Corée du Nord afin d’interviewer Kim Jong-Un. Mais une fois arrivés, la CIA leur demande de l’assassiner. Le ton du film est léger comme le laisse supposer la bande annonce. Les personnages interprétés par James Franco et Seth Rogen multiplient les faux pas et les aventures malencontreuses.
On peut également entendre un agent de la CIA leur dire « vous entrez dans le pays le plus dangereux du Monde. Le peuple croit tout ce que le dictateur dit. Comme par exemple le fait qu’il parle aux dauphins ou qu’il n’urine et ne défèque jamais. L’acteur américano-coréen Randall Park cultive sa ressemble avec Kim Jon-Un en adoptant sa coiffure et fumant plusieurs cigares tout au long du film.
De vives réactions des autorités nord coréennes
Dans un pays où le culte de la personnalité est partout, la nouvelle du scénario a provoqué de violentes réactions. Il est inconcevable que l’on s’attaque de manière aussi réaliste à Kim Jong-Un.
Les autorités nord coréennes considèrent que le film « mettant en scène un attentat contre notre leader constitue un acte de terrorisme et de guerre intolérable ». Le régime a promis des fortes représailles à l’encontre des Américains si la sortie du film était maintenue et en réclame la censure.
Seth Rogen, le réalisateur, imperturbable
Le réalisateur du film, Seth Rogen, se moque ouvertement de cette réaction. Il se félicite même que le dictateur nord-coréen regarde son film. Il s’est plus tard exclamé: « Personne n’a jamais voulu me tuer pour un de mes films tant qu’il n’a pas payé plus de 12 dollars pour le voir».