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Objets connectés non identifiés: le quotidien réinventé

Alors qu’ils représenteront un marché gigantesque d’ici quelques années, les objets connectés ne font pas toujours l’unanimité. Si l’utilité de certains reste en effet encore à prouver, des secteurs comme celui de l’énergie ou encore de la santé ont su mettre à profit la culture du gadget pour sauver des vies, voire la planète.

L’ascension ne fait que commencer

Après l’arrivée des mainframes et des mobiles, nous assistons aujourd’hui à ce que les experts appellent la « troisième vague », celle des objets connectés.  Ni smartphone, ni box Internet, l’objet connecté est incapable de se connecter par lui-même à Internet. Avec l’aide d’un intermédiaire tel qu’un téléphone la plupart du temps, il révèle cependant d’étonnantes capacités, variées et souvent inattendues.
 
Apparus dans les années 2000, il faudra attendre la généralisation de l’usage des smart phones que nous connaissons aujourd’hui et le déploiement du haut débit sur le territoire pour les voir réellement prendre leur envol. De 4 milliards en 2010, le marché des objets connectés devrait représenter 80 milliards d’objets en 2020. Au départ concentrés dans les secteurs du sport et, surtout, de la domotique, l’avènement des objets connectés passe désormais par leur généralisation à tous les aspects de la vie quotidienne et professionnelle.

Un bouleversement des usages : du gadget à la sauvegarde l’environnement

Si les nouvelles technologies sont souvent vues comme des gadgets, les constructeurs d’objet connectés et les acteurs du secteur énergétiques semblent s’être trouvé un intérêt commun dans cette révolution numérique. Réduire son impact sur l’environnement, mieux contrôler sa gestion de l’énergie ou encore sauver des vies : les objets connectés développés aujourd’hui semblent capables de tout, mais surtout du meilleur.
 
Avant la fin de cet été, 3 millions de foyers français devraient voir leur rapport à l’électricité complètement bouleversé, ceci grâce à Linky. Déployé par ERDF, le compteur intelligent devrait remplacer les compteurs traditionnels de 80 % du parc français avant 2020. Analysant la consommation énergétique de chaque foyer en temps réel, le boitier vert anis permettra une stabilisation de l’offre sur la demande (et ainsi la fin des pics et des pannes) et la facturation des abonnés en fonction de leur consommation réelle et non prévisionnelle comme c’est le cas aujourd’hui. Un objet connecté appartenant également au domaine des smart grids, les réseaux intelligents mis à l’essai dans plusieurs villes de France afin d’accélérer la transition énergétique.

Une transition énergétique qui passera également par l’avènement des voitures électriques, et pourquoi pas, automatisées. Google et Apple sont en ce moment même dans la course à la voiture connectée. Si ce terme ne désignait il y a quelques années qu’une voiture avec GPS intégrés capable de lire des SMS à haute voix, il regroupe aujourd’hui toute une myriade de fonctionnalités. Ainsi, il serait d’ores et déjà possible de garer sa voiture à distance via son smart phone, voire même de ne plus conduire du tout, les capteurs intégrés dans la voiture s’occupant de tout, y compris des fameux créneaux. Mais là où les nouvelles technologies cristallisent le plus d’attentes, c’est dans le domaine de la santé. Déjà aujourd’hui, certaines inventions sont prometteuses. Du pacemaker capable de détecter des évènements cliniques avant leur apparition à la gélule communiquant en temps réel la température d’un patient, en passant par un pull permettant le suivi et le diagnostic des personnes épileptiques, la créativité des acteurs du secteur des objets connectés semble sans limites et offre une vision pour une fois réjouissante du futur de l’humanité.

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