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Idées

Quelques réflexions sur l’avenir de la SNCF et du transport ferroviaire

16.06.2014 par La Rédaction

Il n’est pas interdit à un citoyen de faire part de certaines réflexions sur un sujet qui aujourd’hui est d’une actualité brûlante car il a un impact direct sur la vie de tous nos compatriotes. De quoi s’agit-il ? Bien évidemment des convulsions actuelles qui concernent l’avenir de la SNCF.

Je ne suis pas un spécialiste de la question, mais j’étais conseiller auprès du Ministre des Transports lorsque RFF a été créé et sans être impliqué directement dans le dossier, j’en ai suivi en spectateur l’évolution. Je pense que l’idée était bonne, mais qu’à cette époque on n’est pas allé assez loin et on aurait dû séparer définitivement la compagnie exploitante, la SNCF, de celle en charge du réseau. C’était certainement un peu tôt pour engager un tel bouleversement. En faisant une analogie avec le transport aérien, on peut dire :

– que les gares sont les aéroports qui eux sont exploités par des organismes privés ou semi-publiques à la grande satisfaction des compagnies aériennes qui les utilisent, et que l’on verrait mal se charger de cette exploitation.

– que le réseau sur lequel circulent les aéronefs est constitué par le maillage de routes aériennes qui sont exploitées, elles aussi, par des organismes étatiques en France (DGAC) mais qui peuvent être privés dans d’autres pays ; une telle organisation fonctionne à la satisfaction de tous et on n’imaginerait pas une compagnie aérienne prendre en charge l’exploitation du contrôle aérien.

– et quant aux compagnies aériennes, qu’elles soient françaises ou étrangères, elles utilisent les infrastructures qui sont mises à leur disposition ce qui permet, entre autres, le jeu de la concurrence. Cette analogie étant faite, je me pose la question de savoir si une telle organisation ne pourrait pas s’appliquer intégralement au transport ferroviaire, qui, faut-il le rappeler, va s’ouvrir à la concurrence en 2019. Pour quelles raisons un organisme étatique ou privé ne prendrait-il pas en compte le réseau en toute indépendance de la SNCF ?

Rationalisation génératrice de moindres coûts

Celle-ci se bornerait, comme les compagnies aériennes, à mettre en œuvre ses trains, à assurer leur maintenance, à veiller au respect des règles d’exploitation, au respect rigoureux des règles de sécurité, à la formation des équipages techniques ou commerciaux ainsi qu’à celle des personnels de maintenance …

Comme cela se passe pour les aéroports, le titulaire du réseau, je le répète, totalement indépendant de la SNCF, aurait évidemment en charge le maintien des infrastructures, de l’organisation des zones terminales que sont les gares en relation avec les compagnies exploitantes, qu’elles soient françaises ou étrangères, et il toucherait en contre partie des redevances.

D’ailleurs, l’analogie que je fais avec le transport aérien peut également s’appliquer au transport routier ou maritime : on verrait mal les sociétés de transport routier avoir la charge des infrastructures qu’elles utilisent ou bien les compagnies maritimes prendre en compte les constructions ou encore l’exploitation des installations portuaires.

Les combats d’arrière garde ne font que rendre plus difficiles des évolutions inéluctables

Une telle évolution me parait résolument irrémédiable car elle va dans le sens d’une plus grande efficacité, ainsi que d’une rationalisation génératrice de moindres coûts ; elle serait, de plus, tout à fait apte à assurer l’ouverture à la concurrence. Evidemment, pour réaliser un tel bouleversement il y a nombre de difficultés à surmonter qui tiennent plus, à mon sens, à des problèmes d’état d’esprit, ou aussi à la crainte de heurter de front une population très rétive au changement, qu’à des raisons techniques. Oui, le monde a changé et nous n’en sommes plus au PLM, bien qu’il eût son charme en son temps !

Les avantages statutaires que les uns et les autres ont pu acquérir vont inéluctablement disparaître et les combats d’arrière garde ne font que rendre plus difficiles des évolutions qui de toute manière finiront par s’imposer….. certainement dans la douleur. Pour cela il faut, je dirais « il faudrait » du courage et de la ténacité. Qui sera capable d’en avoir ?

La Rédaction


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