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Syrie: le régime a-t-il dissimulé des armes chimiques?

24.06.2014 par La Rédaction

Entretien avec Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques et chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS).

La Syrie avait déjà évacué 92% des 1 300 tonnes d’armes chimiques qu’elle avait déclarées. Les 8% restants ont quitté le pays, lundi 23 juin. Sur place, la guerre fait toujours rage et des attaques au chlore ont été dénoncées.

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La Syrie a évacué toutes ses armes chimiques déclarées (Photo: Shutterstock.com)

 
JOL Press : Que va-t-on faire des dernières armes chimiques syriennes ? 
 

Olivier Lepick : Depuis quelques mois, les armes chimiques déclarées par Damas dans le cadre de l’accord russo-américain conclu en septembre dernier ont été chargées sur deux bateaux – le cargo danois Ark Futura et le norvégien Taico. Les 8% restants subiront le même traitement.

Ces substances seront ensuite classées en fonction de leur toxicité. Les plus dangereuses seront acheminées vers le navire américain Cape Ray, où elles seront détruites en mer. Les autres seront détruites dans des installations dédiées en Finlande, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.

JOL Press : La Syrie a-t-elle réellement évacué tout son stock d’armes chimiques ? 
 

Olivier Lepick : Il est possible que le régime de Bachar al-Assad ait dissimulé de faibles quantités d’agents toxiques à visée militaire. Mais cette éventualité est peu probable. Compte tenu des inspections effectuées sur le territoire, je pense qu’il y a de bonnes raisons de penser qu’il n’y a plus d’armes chimiques en Syrie. 

Par ailleurs, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) affirme que Damas n’est plus en mesure de fabriquer des agents chimiques neurotoxiques – la catégorie d’armes chimiques la plus dangereuse (le gaz sarin ou le gaz VX par exemple).

JOL Press : Le programme de démantèlement a pris plusieurs mois de retard. Pourquoi ? 
 

Olivier Lepick : La totalité des 1 300 tonnes d’armes chimiques déclarées aurait dû quitter le pays le 5 février, pour être détruite avant le 30 juin. Trois raisons expliquent ce retard.

D’abord, contrairement a ce que spécifie la Convention sur l’interdiction des armes chimiques, la Syrie n’a pas dû détruire son arsenal elle-même. Ensuite, la méthode choisie de la destruction en mer est une première. Mettre en place cette plate-forme martime a pris du temps.

Enfin, et c’est sans doute la raison principale, le régime syrien a fait preuve de mauvaise volonté, notamment en retardant la livraison de ses armes chimiques.

JOL Press : Sur le terrain, des attaques au chlore ont été dénoncées. Ce produit est-il considéré comme une arme chimique ? 
 

Olivier Lepick : Le chlore est largement utilisé dans l’industrie. A ce titre, il n’est pas considéré comme une arme chimique et ne fait pas partie des agents que le régime de Bachar al-Assad est obligé de déclaré. Toutefois, c’est un produit toxique qui peut être utilisé à des fins militaires, même s’il est beaucoup moins dangereux que le gaz sarin.

Propos recueillis par Marie Slavicek pour JOL Press

La Rédaction


Armes chimiques Bachar al-Assad Syrie
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