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Une enquête dévoile un réseau de corruption de la fédération ghanéenne

Alors qu’ils joueront leur qualification pour les huitièmes de finale jeudi face au Portugal (18h, heure française), les joueurs de l’équipe nationale du Ghana devront en plus faire face à une polémique remettant en cause leur fédération. A l’initiative du Daily Telegraph et de Channel Four, des enquêteurs ont dévoilé au grand jour les méthodes des représentants ghanéens : trucage de rencontres amicales, corruption des arbitres… Un scandale dont se seraient bien passé les Black Stars.

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Les Ghanéens devront rester concentrer sur leur objectif principal : retrouver les huitièmes de finale de la Coupe du Monde. (shutterstock.com)

Samedi 21 juin, stade de Fortaleza : Le Ghana peut rentrer aux vestiaires la tête haute, si ce n’est avec quelques regrets : au terme d’un match plein, les Black Stars sont parvenus à tenir l’Allemagne en échec (2-2). Les hommes de James Appiah ne comptent qu’un petit point dans le groupe G, dominé par l’Allemagne et les Etats-Unis, mais une qualification pour la phase finale reste possible : il faudra pour cela vaincre le Portugal sur la plus grande marge possible, tout en espérant que Mannschaft et Team Usa ne se neutralisent pas. Un véritable défi pour le Ghana, qui risque de se préparer dans une atmosphère irrespirable…

Il semblerait que la croisade à l’encontre des instances de la FIFA ne cesse de s’intensifier. A la solde du Daily Telegraph et de Channel Four, des reporters britanniques « undercover » ont navigué en eau trouble, cherchant à incriminer les officiels de la fédération ghanéenne. Les propos tenus par ces derniers ne choquent pourtant quasiment plus, surtout quand on est familier des excès et polémiques en tous genres qui secouent Sepp Blatter et ses représentants.

Dans la vidéo mise en ligne ce matin, on peut voir un célèbre agent de joueurs ainsi que le président de la fédération du Ghana: ils font comprendre au journaliste-espion qu’il pourra s’il le souhaite s’attacher les services des arbitres si lui et sa fédération factice souhaitent rencontrer le Ghana en amical. Plus tard, lorsqu’une autre journaliste demande à l’agent si on lui a déjà dit non au moment d’exercer ses tentatives de corruption, ce dernier lui répond: « On ne dit pas non dans le football. C’est l’argent qui gagne ». 

 

 

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