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C’est dans un pays frappé de plein fouet par la crise économique que le propriétaire de l’usine Viomihaniki Metalleftiki (Vio.Me.), dans la périphérie de Thessalonique, met les clés sous la porte en mai 2011, laissant dérrière lui des ouvriers qu’il n’a pas payé depuis des mois. En octobre 2011, 38 ouvriers de l’usine, décident après une assemblée générale d’occuper l’entreprise qui produit des matériaux de construction et s’organisent afin de pouvoir autogérer légalement la coopérative, une première en Grèce.
Une structure horizontale
« Nous, les travailleurs de Vio.Me., abandonnés par un employeur qui nous doit d’énormes montants d’argent avons décidé de garder l’usine et de survivre malgré les impératifs qui nous sont imposées par cette crise capitaliste et les mesures anti-ouvrières qui s’y rattachent » expliquaient-ils sur leur site Internet.
« Depuis deux ans et demi, nous essayons de rester en vie, forts, plein d’énergie et à l’abri de la peur de la dépression, à travers des processus de démocratie et d’horizontalité », précisent-ils encore. Après avoir suscité l’intérêt et des marques de solidarité de personne du monde entier, les 38 salariés se sont organisés « sur la base de la démocratie directe », et ont pu redémarrer la production le 12 février 2013.
Lutte et solidarité
Malgré leur détermination, ils confient tout de même être confrontés à de nombreux obstacles, notamment les coûts de production élevés et des « premiers mois critiques ». Confiants quant au succès de leur initiative, ils reconnaissent qu’il faudra un certain temps avant que leur affaire ne soit « consolidée sur le marché » et appellent donc à la générosité des personnes intéressées par le projet en faisant un don.
Mais c’est aussi un message de lutte et d’espoir qu’ils envoient tout en appelant à la mobilisation de chaque citoyen dans ce contexte de crise économique: « Organisez-vous dans votre lieu de travail, votre quartier, votre ville! Promouvoir une réelle autogestion sociale sans la nécessité d’intermédiaires, des politiques ou des bureaucrates! Former des coopératives et des assemblées de quartier, de protéger les biens communs, promouvoir une nouvelle civilisation basée sur la proximité, la reconnaissance mutuelle et de solidarité! » lancent-ils sur leur page .
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[image:2,s] Plan Solidarité Emploi, le 1er réseau social d’aide au retour à l’emploi
Plan Solidarité Emploi a pour ambition de préserver les demandeurs d’emploi des dangers de la désocialisation, un des symptômes les plus destructeurs du chômage.
Réseau d’entraide et de solidarité sans équivalent, Plan Solidarité Emploi met en relation des demandeurs d’emploi et des professionnels en poste ou à la retraite.
Ces « compagnons de l’emploi » sont volontaires pour écouter et orienter ceux qui en ont besoin.
JOL Press – média citoyen sur Internet – soutient Plan Solidarité Emploi.
Aujourd’hui, nous travaillons tous pour l’emploi !