Comme l’année dernière, Luanda, la capitale de l’Angola, est la ville la plus chère du monde pour les expatriés, selon une étude du cabinet Mercer, publiée jeudi 10 juillet. N’Djamena, la capitale du Tchad, se place en deuxième position. Le top 20 est toutefois dominé par des villes asiatiques (7 villes) et européennes (6 villes) – contre 5 villes africaines.
Inflation locale
Viennent ensuite Hong Kong (3e), Singapour (4e), Zurich (5e), Genève (6e), Tokyo (7e), Berne (8e), Moscou (9e) et Shanghai (10e). Ce classement, qui inclut 211 métropoles des cinq continents, prend pour référence New York et mesure les coûts comparatifs de plus de 200 articles dans chaque ville (logement, transport, nourriture, vêtements, divertissements etc.).
«Les événements géopolitiques récents, ainsi que les bouleversements économiques et politiques de nombreux pays ont entraîné des fluctuations de change, une inflation locale parfois importante et la volatilité des prix de l’hébergement», explique le cabinet.
Hébergement
Luanda et N’Djamena «sont très chères pour les expatriés, puisque la plupart des biens de consommation est importée. En outre, trouver un hébergement sûr qui réponde aux normes occidentales peut être difficile et très coûteux aussi. C’est généralement pourquoi certaines villes africaines ont un classement élevé dans notre enquête».
Les trois capitales européennes les plus chères sont Londres (12e), Copenhague (15e) et Oslo (20e). Paris (27e) fait partie des villes qui ont beaucoup progressé (+10 places par rapport à 2013). «Les devises européennes, légèrement renforcées face au dollar américain, ont fait progresser la plupart des villes d’Europe occidentale.»