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Une plateforme pétrolière dans l’océan Arctique. (Crédit: Shutterstock)
L’Arctique fond à vue d’oeil. Pour sa sauvegarde ainsi que la survie de centaines d’espèces qui y vivent, Greenpeace se lance dans un combat contre son premier exploitant : Shell.
Mais il est difficile de convaincre un géant du pétrole comme celui-ci. C’est pourquoi Greenpeace, connue pour ses actions coup de poing, tente une approche sous un angle différent. L’ONG a choisi de faire pression sur Lego, partenaire publicitaire de Shell depuis de nombreuses années.
Une campagne avec des Lego
Comme le souligne Greenpeace, «Shell sait que ce partenariat lui permettra non seulement d’augmenter ses profits, mais aussi d’améliorer sa réputation et son image, mises à mal par ses ambitions folles en Arctique ». En effet, cet accord publicitaire est très bénéfique pour la marque, puisqu’il lui permet de s’implanter depuis des années dans les esprits de manière subliminale, en affichant son logo un peu partout sur les jouets de vos enfants. Et Greenpeace souhaite aujourd’hui que cela cesse.
C’est pourquoi les militants ont monté une sorte de court-métrage mettant en scène un village de Lego, enseveli par une marée noire. Un scénario catastrophe qui pourrait prendre des tournures un peu trop réelles, si Shell continuait ses opérations de forage en Arctique.
Une campagne publicitaire sur tous les réseaux sociaux, encourageant un maximum de monde à signer leur pétition, l’accompagne. A ce jour, plus de 550 000 signatures ont été rassemblées, pour un objectif d’un million.
UN DEMI MILLION de personnes ont demandé @LEGO_Group de #BlockShell pic.twitter.com/7dceSUxRpI c’est a vous !! http://t.co/OSAqyYlAOZ
— Greenpeace France (@greenpeacefr) 17 Juillet 2014
La censure de Warner Bros.
Mais une telle campagne recontre forcément des obstacles. Et le premier est apparu vendredi 11 juillet, lorsque Warner Bros. a fait momentanément supprimer la vidéo de YouTube. En effet, la bande-son Everything is Awesome (Tout est Génial) que vous entendez dans le clip est issue du film Lego, dont Warner Bros. détient les droits. Supprimée quelques heures seulement, la vidéo atteint déjà les 4 millions de vues.