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HitchBot, le robot autostoppeur

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Une route au Canada. (Crédit: Yugesh Fagoonee/Shutterstock) 

C’est à David Harrys Smith et Fraude Zeller que nous devons la conception de Hitchbot. Ces deux professeurs en communication veulent tester la confiance de l’homme pour les machines. Fraude Zeller déclare : « habituellement nous cherchons à savoir si nous pouvons faire confiance au robot. Ce projet prend la question dans l’autre sens et demande si les robots peuvent faire confiance aux humains ». 

Un sympathique robot

HitchBot a été spécialement conçu dans le but d’inspirer confiance. Il est composé d’objet de récupération comme des bottes en caoutchouc rouges et des gants de jardin verts. Ainsi, Hitchbot ne semble pas présenter une menace pour les humains. Les objets du quotidien donnent ironiquement un aspect humain au petit robot.

Les premières photos de Hitchbot sont déjà sur les réseaux sociaux. Beaucoup tombent sous le charme de cet automate de la taille d’un enfant de 6 ans.

Sous ses airs rudimentaires, HitchBot présente en vérité un système sophistiqué. Il est équipé d’une caméra vidéo, d’un GPS et d’une connexion 3G. Pendant le moment de contact avec les humains, il est capable d’entretenir une conversation. Grâce à sa base de données, il a accès aux connaissances du site Wikipédia.

Suivre son parcours via les réseaux sociaux

Durant les 6000 kilomètres de son voyage, HitchBot tient un journal de bord sur ses comptes Twitter, Facebook et Instagram. Cela permet aux personnes intéressées de venir à sa rencontre. L’étude débutera le 27 juillet prochain depuis Halifax en Nouvelle-Ecosse pour s’achever à Vancouver en Colombie Britannique.  

Toutes les personnes qui prennent à son bord HitchBot doivent prendre soin de lui. Les batteries du robot ont besoin d’être alimentées sur l’allume-cigare du véhicule. Enfin, pour assurer sa sécurité, HitchBot demande à chaque conducteur de lui attacher sa ceinture.

Les deux chercheurs espèrent qu’un lien d’amitié se créera entre le robot et l’homme. Grâce à cette expérience les gens vont peut-être changer de regard sur les machines. 

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