L’armée israélienne a annoncé, mardi 22 juillet, qu’un soldat, présumé mort, était porté disparu dans la bande de Gaza. Deux jours plus tôt, Tsahal avait démenti son enlèvement par le Hamas.
Au 15e jour de l’opération «Bordure protectrice», l’armée israélienne a annoncé, mardi 22 juillet, qu’un soldat était porté disparu dans la bande de Gaza. Dans un communiqué, Tsahal se dit convaincu que l’homme a été tué aux côtés de six militaires dans l’attaque d’un transport de troupes dimanche 20 juillet. Pour l’heure, l’armée israélienne n’a pu identifier que six corps.
Rumeurs
Dimanche soir, le Hamas avait revendiqué l’enlèvement d’un soldat israélien. «Shaul Aaron [21 ans, membre de la brigade Golani, ndlr] est entre les mains des Brigades Ezzedine al-Qassam», le bras armé du mouvement islamiste, avait déclaré leur porte-parole, Abou Oubaïda.
Abou Oubaïda avait alors montré une photo d’identité et le numéro de matricule de ce sergent. Toutefois, il n’avait pas présenté d’image du militaire aux mains du Hamas. L’annonce, qui avait déclenché des manifestations de joie dans les rues de Gaza, avait été rapidement démentie par l’ambassadeur israélien à l’ONU Ron Prosor. «Ces rumeurs sont fausses», avait-il dit.
Gilad Shalit
Pendant 48 heures, l’affaire a rappelé celle de Gilad Shalit. En juin 2006, ce soldat franco-israélien avait été enlevé à la frontière israélienne par un commando de Gaza. Il avait été libéré en octobre 2011 en échange de plus de 1 000 combattants palestiniens.
L’opération «Bordure protectrice», lancée le 8 juillet contre les islamistes du Hamas, qui contrôlent la bande de Gaza, a déjà fait plus de 600 morts : au moins 583 côté palestinien et 29 côté israélien. En outre, 100 000 Palestiniens ont été déplacés.
