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Manifestation pro-Gaza à Paris: qui appelle à défiler?

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Des manifestants descendront de nouveau dans la rue en signe de soutien aux Palestiniens mercredi 23 juillet à Paris. Contrairement aux rassemblements du week-end dernier, qui avaient entraîné des heurts, ce défilé a été autorisé par la préfecture de police de Paris. Le cortège devrait partir à 18h30 de la place Denfert-Rochereau pour rejoindre les Invalides. 

«Organisateurs sérieux» 

Ce défilé est organisé à l’appel du Col­lectif national pour une paix juste et durable entre Israé­liens et Palestiniens, qui rassemble un large panel de partis, de syndicats et d’associations dont le Parti communiste (PCF), le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Europe Ecologie-Les Verts (EELV), la Ligue des droits de l’homme (LDH), le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) ou l’Union nationale des étudiants de France (Unef).

Le Collectif est déterminé à éviter à tout prix les débordements. Selon Le Parisien, la préfecture de police a décidé de ne pas interdire cette manifestation parce qu’elle estime qu’il s’agit «d’organisateurs sérieux et responsables». Ils ont déjà défilé dans le quartier des Invalides «sans aucun souci», a d’ailleurs indiqué le cabinet du préfet au quotidien.

Mot d’ordre : le calme 

De nombreux représentants des forces de l’ordre encadreront le cortège. La CGT, rodée à ce type d’exercice, fournira une partie du service d’ordre du défilé. «Nos militants sont en train de s’organiser pour qu’on ait un service d’ordre conséquent, mais le service d’ordre de la CGT protégera le cortège de la CGT», a précisé Laurent Pagnier, secrétaire de la CGT Ile-de-France.

D’autres organisateurs assureront le service d’ordre, tels que le Parti communiste, EELV et le NPA, avec un seul mot d’ordre : le calme.

Une autre manifestation est prévue samedi 26 juillet à 15h place de la République, à l’appel de ceux qui avaient appelé à manifester samedi dernier malgré l’interdiction : le NPA, le Parti des indigènes de la République (PIR), le Mouvement des jeunes Palestiniens (PYM-France) et l’Union juive française pour la paix (UJFP). La préfecture n’a pas encore donné son feu vert.

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